Stella Cinis
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Une vaste pandémie frappe l’humanité au cours de l’an 2000. Fléau divin, raté biologique ou simple régulation naturelle, l’origine du virus “Necrosis” est inconnue. Plus virulant que la peste bubonique, Necrosis tue en quelques jours ses hôtes, à grands renforts de fièvres, de vomissements et de nécroses des tissus sensibles (muqueuses) ainsi que de plaies. En quelques mois, la population mondiale chute de plus de moitié, ouvrant une immense brèche pour la race vampire, demeurée jusqu’alors tapie dans l’ombre.
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Valessio
Hélonim Vernalis
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Lysander Y. Aweti
Messages : 18
Métier : Gérant d'un club & Proxénète
Citoyen
Lysander Y. Aweti
Citoyen
Lysander Yaoti Aweti
Surnom(s)
Yao, yāōt, Titi.
Âge
1002 ans, un p’tit vieux.
Âge apparent
Entre 25 en apparence.
Date de naissance
Il est né le 18 ème jour sous la protection de Tezcatlipoca et Chalchiuhtotolin au 10 ème mois du calendrier aztèque en 1500. En gros :18/10/1500
Nationalité
Aztèque (Amérindien)
Taille
1m63
Race
Vampire.
Orientation
Homosexuel.
Métier
Gérant de club - Proxénète .
Autre
Fumeur, canitie, tatouage et piercing un peu partout sur le corps ainsi que des implants dorsaux.
Origines de l'avatar
OC Yaoti - Calielys
«Nemītīlōni, tlācacihuītīlōni...»
Sadique
Influant
Calculateur
Protecteur
Solitaire
Combatif
Point de vue sur l'esclavage
L’esclavage n’est pour lui qu’un accomplissement qu’il a toujours connu depuis son éveil et bien avant cela. Un esclave est avant tout là pour servir, accomplir son devoir quoi qu’il en soit. Tant que les esclaves le respectent, il en fera de même avec eux. Sinon, la douleur sera sans égal.
Mental
Les lèvres du vampire vagabondent contre la chair chaude d’une jambe. Le souffle qui effleure la goutte de sang.
Le regard du vampire ne tarde pas à rencontrer son hôte, les ongles retraçant les veines de l’esclave. Sauvage et imprévisible.

L’aztèque est observateur face aux autres, il n’aime pas se mélanger à la foule lorsque cela n’est pas nécessaire et même dans ces moments-là, il préfère rester éloigné, une oreille toujours proche des conversations qui l’entoure. Il est donc loin d'être amical et doux avec ses confrères ou les esclaves.

Il n’approche jamais les gens, à part lorsqu’il s’agit de quérir ce qu’il désire comme le plaisir d’une agréable compagnie ou d’une information utile.
Il ne pense pas comme tout le monde, il voit tout différemment de manière à ce que tout lui profite. Il n’est pas le genre d’homme qui laisse partir sans rien faire ou ne rien dire.

Il ne lâche pas facilement la personne qu’il poursuit, que ce soit pour le tuer ou pour une affaire plus personnelle. Il est même prêt à utiliser son charme. Il aime savourer le désir charnel mais réservé uniquement envers son compagnon, il peut offrir un peu de chaleur à d’autres mais il ne s’aventure jamais plus loin que le fricotage.

Les lèvres du vampire remontent sur la hanche et le ventre de l’esclave. Il peut devenir extrêmement possessif avec quelqu’un. Toucher à ses affaires revient à vouloir mourir de sa main, il n’hésite en aucun cas à vous faire lécher le sol couvert de saleté pour son bon plaisir. Un penchant sadique qu’il ne révèle que très rarement, on le sent pourtant dans ses gestes et ses manières qu’il a souvent. Des gestes devenus automatiques, brisé par les siècles d’existence.

Les crocs du vampire écorchent une nouvelle fois la chair près du mamelon alors que son esprit vagabonde à-travers les âges, des souvenirs lui reviennent par flash, une solitude profonde l'envahit perpétuellement. Il ne retrouve pas la flamme qu’il avait jadis auprès de son amant.

La solitude est affreuse alors pour calmer ce manque, il chante...des chants anciens et oubliés de sa voix de baryton, peu de personnes connaissent ce caractère si spécial chez lui. Il aime la danse, il aime se laisser aller à travers les flots et les vibrations qui l’entourent. Il aime entendre les supplications des condamnés à mort, les pleurs et les râles de ceux qu’il chasse.

Pour ce qui est de son vrai prénom, il ne le donne qu’à très peu de personne, seul les vieux vampires savent son prénom et peuvent le nommer ainsi, qu’un jeune le nomme ainsi, il ne tarde pas à le remettre dans le droit chemin.

Il ne laisse pas entrevoir ses faiblesses malgré sa solitude, il se refuse à transformer le moindre humain ou esclave avec qui il peut cohabiter. Son regard se pose sur la gorge de l’homme alors qu’il récupère une longue gorgée de sang sous ses gémissements.

Il ferme les yeux, une forme de migraine l'accapare comme à chaque gorgée qu’il prend chez un humain. Il n’aime pas être si vieux, il n’aime pas cette force qui bouillonne constamment en lui prête à exploser à tout moment. Les recherches scientifiques lui permettent de gérer les crises, les médicaments l'aident à “vivre” mais pour combien de temps avant qu’il ne lâche le fil pour le rejoindre ?

Informations supplémentaires :
Tic aux mains, le contrôle qu’il a sur lui-même le rend nerveux et migraineux. Au point de finir quelquefois par exploser ou hurler sa douleur.
C'est un vampire claustrophobe. Il ne dormira jamais dans un cercueil ou une petite pièce sans issue.
Virulent avec les hybrides et humains depuis l’attaque.
N'apprécie pas qu’on l’appelle par son nom d’origine.
Physique
Les draps flottent autour du corps de l’homme allongé dans son lit alors que le soleil se couche à l’horizon, l’éveil de celui-ci est encore loin.
Les paupières closes alors qu’il se débat avec ses propres démons depuis plusieurs siècles désormais, des cris, des pleurs traversent l’esprit du vampire alors qu’il se retourne en serrant les poings.

Des pupilles ocres se dévoilent sous d’épais cils blancs, papillonnant pour retrouver un semblant de réalité à travers la pièce qu’est sa chambre. Combien de fois a-t-il fait ce cauchemar ? Ces yeux ont vu tellement de choses qu’un humain ne pourrait supporter.

Le corps de vampire se redresse lentement de la couche, laissant flotter ses cheveux détachés  survolé ses épaules dénudées. Quelques mèches blanches lui barrent le visage alors qu’il laisse ses yeux avec de légères paupières tombantes donnant à son regard quelque chose de sauvage assombris par un léger contour noir.

Il redresse son visage, laissant ses paumes retirer les dernières traces de la nuit. Une peau hâlée, rongée par la guerre et les nuits de fatigues, il
garderait ces marques à jamais sur son corps hâlé par la lumière du soleil divin. De petites tâches brunes couvrant par-ci par-là son épiderme, de fines marques d'entailles parsèment ses bras et son visage. Il n’est pas ce qu’on peut qualifier de beau, mais il n’est pas repoussant non plus. Il n’est pas commun.

Alors que le vampire se lève, il étire les muscles de son corps nu marqué par les siècles. Son dos parsemés de tatouages et d’implants anciens roulent entre les muscles. Des jambes fortes qui élèvent le vampire sur un mètre soixante-trois. Tant de regards à son encontre aujourd’hui comme avant.
Il traverse la pièce, de sa démarche silencieuse pour rejoindre la salle d’eau. Son miroir lui renvoie son reflet sous ce jeune visage d’une vingtaine d’années bien entamée, on pourrait le penser plus vieux voir la trentaine difficile d'estimer, les traits de son visage tirés, un nez rappelant aujourd'hui ce que l'on voit chez les Amérindiens, sûrement avait-il des descendants, par-ci par-là, venant de ses frères disparus. Un guerrier dont le corps montre l’histoire de son peuple disparu.

Il fronce les yeux, découvrant la pagaille dans ses cheveux. Ce petit air sauvage qu'il avait constamment ne faisait qu'être accentué par la couleur inhabituelle de ses cheveux. Très loin du noir profond qu'aborde le peuple aztèque. Une chevelure éclatante de blancheur, rappelant l'origine de la naissance d'un être et le dernier soupir d'un ancien. À cette époque, seul un Dieu pouvait faire ce cadeau, mais aujourd'hui la science révèle une canitie précoce.

D’une main, il cherche le peigne avant de coiffer ses cheveux, cette longueur
sur un côté ou simplement en chignon relevé d’une lanière de cuir ce qu’il fait la plupart du temps lorsqu’il travaille.

Les vêtements posés sur le tabouret, il s’active à les mettre devant son reflet. Un pantalon de costume noir, une chemise bordeau et son vestion. Sa tenue de travail de prédilection lorsqu’il ne s’habille pas de jean et de sweat pour courir ou sortir tranquillement. Il vérifie ses bijoux et ses nombreux autres piercings dont un bridge, un nasallang, le labret et ceux qui ornent son oreille droite. Son anneau en or toujours à son doigt même lorsqu’il dort.

Lorsqu’il travaille, il lui arrive souvent de ne porter aucune chaussure, souvent pied nu par nostalgie et surtout confort plantaire.
Histoire
****
Se souvenir de son passé, du jour où la première gorgée d'air nous brise les poumons qui se gorge de l’essence de la nature environnante. Yaoti à vue le jour
sous une pluie d'automne, noté sous la protection Tezcatlipoca et Chalchiuhtotolin. Le bébé n’est pas bien gros, il peine à bouger sous la fatigue de ses propres cris alors que sa mère le berce entre ses bras, le visage luisant de fatigue et des larmes du ciel.
La tribu était réunie, chantant à la gloire des dieux pour ce petit être désormais parmi eux. Le père, guerrier de la tribu vient apposer sur le visage de son fils nouveau né les peintures des ancêtres sous les yeux de sa femme et de ses deux filles présentes pour l’aider. Le petit Yaoti était désormais protégé par deux sœurs, Mayri et Alyahoe, de cinq ans et sept ans ses aînés. Les flammes s’élèvent vers le ciel, remerciant les dieux d’offrir un fils en bonne santé au guerrier et la mère guérisseuse.

****

Tous les habitants se devaient d'avoir un fils pour succéder à son père. Vivre avec un peuple n'a jamais été une chose facile pour le jeune Yaoti, son père n'avait jamais eu une bonne réputation au sein des Aztèques. Trop imprévisible et colérique d'après les chefs, cela allait lui causer des torts à lui et sa famille.
On lui apprend les fondements, la lecture et la langue de son peuple. Un élève sans problème qui rêve de suivre les traces des guerriers qui portent son nom. Jamais un mot plus haut que l'autre, pour lui le respect est la clé de la réussite pour atteindre son objectif. Ces deux soeurs avaient pris la voix de leur mère, les
soins et les plantes. Il ne voyait sa propre famille que le soir après les entraînements et les prières avec les membres du peuple.
L’enfant découvre la vie et la survie avec son peuple. Un souvenir lointain d’une rivière jonchée de roseaux, les rires de ses sœurs emplissant ses oreilles alors qu’un caïman manque de lui saisir la jambe alors qu’il coupait des plantes aquatiques pour le repas.

****

“Le soleil est le maître.
Ton âme est l’esclave des Dieux.
Ton nom sera cité avec honneur
Yaoti fils des Dieux, enfant guerrier.
Tu deviendras un fort guerrier.”


Le garçon était assis sur ses genoux, la chaleur de feu brûlant ses omoplates avec force laissant imaginer de longs serpents longer sa peau nu et mat, l’esprit des dieux lissant chaque petite partie de peau que les anciens allaient changer à jamais ce soir-là. Les serpents de feu s'insinuent sous la peau encore jeune du garçon, déclenchant des hurlements de souffrance à celui-ci sous les yeux apeuré de son ami qui ne supportait pas les hurlements et les cris de douleurs que le jeune Yaoti pouvait émettre face au rituel des Dieux. L’enfant ne pouvait imaginer plus douloureux dans sa jeune vie, sa peau s’étirant, arrachée à ces muscles et ses os par la seule force des mains des hommes. Le sons des tambours donnant une atmosphère de guerre mais en même temps de folie. Les yeux du jeune homme perdirent de leurs fureurs pour laisser entrevoir la douleur et la souffrance de son passage au monde des guerriers.

“ Ton corps sera la peinture des étoiles “

Le jeune homme essaya de fuir cette douleur, rampant loin du feu et de toutes ces mains autour de lui. Cherchant le soutien de son ami face à lui, il tendit les doigts tremblant dans sa direction avant de sentir son corps partir en arrière, le visage face aux cieux. Le regard observant les volutes de fumée s’échappant de l’immense brasier. Ses yeux se ferment pour laisser son esprit s’envoler vers le ciel.

****

“ Neohua, tu penses qu’un jour nous serons aussi fort que les dieux ?”

“ Ne dis pas ce genre de chose Titi...il pourrait t’arriver des malheurs en disant cela.”

“ Alors, est-ce qu’on sera assez fort pour se protéger ensemble ?”


Un baiser échangé derrière les feuillages de la forêt, les deux jeunes se découvrent à l'abri des regards de la tribu. Si jeune mais déjà adulte pour l’époque.
À l'âge de dix, il était enfin prêt à devenir un guerrier capable d'affronter la vue d'un rite sacré, celui de chasser le jaguar. Un sentiment immense l’avait alors submergé tel un océan d’euphorie alors que son ami l’observait de loin, un sourire aux lèvres. Neohua, fils d’architecte prenant soin d’apprendre dans les pas de son père pour la survie de la tribu.  

Cependant, il n'aurait jamais pensé voir s’écrouler sa vie aussi rapidement cette nuit-là. Les cris des guerriers et les fracas des javelots sur les pieds du village réveillèrent les habitants. Les guerriers tenant le géniteur du jeune garçon à bout de bras. Une tête est jeté sur le sol non loin des pieds du garçon.

“ Yaotanakli nous a trahi ! Il a trahi son village pour avoir donné des informations à d’autres clans ! Nous sommes désormais la cible de la Grande Cité !”

Des éclats de voix, des cris et des pleurs pour implorer les dieux de cet affront. Son père avait alors trahi son propre clan. Ses sœurs et sa mère furent les témoins de sa mort, tout comme Yaoti qui tenait fermement la main de son ami.

“ Les dieux sont en colère contre nous ! Voyez le ciel pleurer de colère à notre égard ! Nous devons lui faire une offrande ! Une nouvelle offrande !”

Par les liens qui l'unissent à son père, le premier fils serait alors offert en compensation aux Dieux. Yaoti avait tenté de fuir à travers la forêt en comprenant son destin mais les guerriers avaient été plus rapides que lui dans la nuit.
On l’avait alors enfermé dans le quauhcalli , cette cavité sans lumière et humide. Hurlant et suppliant les siens de le laisser vivre avant que la pierre plate ne soit remise pour le garder prisonnier.

Pendant plusieurs jours, il avait prié les dieux de le laisser en vie, un fin filet de lumière à travers la brèche lui laissant assez d’air pour respirer, pour entendre sa voix au loin. Il avait eu faim, buvant l’eau ruisselante sur les parois.

Une semaine, il avait passé une semaine dans le tréfond de la cavité à attendre sa mort. Sa libération ne fut plus très longue. Le soir même, après avoir prié plusieurs fois les dieux de lui venir en aide une dernière fois, couché à même le sol, tremblant de froid et de faim.

Les yeux s’ouvrant avec peine alors que les cris et les hurlements l'avaient ramené à la réalité, du sang s’écoula depuis la brèche avant d'atterrir sur son visage. La pierre plate bougea, difficilement avant qu’une corde ne se tendent vers lui.

“ Prends la corde ! Yaoti !”

Neohua ? Le jeune garçon avait alors regardé et tendu le bras vers le ciel. Un corps inerte était alors tombé dans le trou, sans vie à côté de lui. Un guerrier.

“ Je ne peux pas...je n’ai pas la force…”

Il n’avait que peu de souvenir de ce moment. Le visage de son ami près du sien, le tenant contre son torse, des voix fortes au-dessus de leurs têtes alors qu’ils s’accrochent l’un à l'autre avant que des cordes ne leurs soient envoyées. Ils n’avaient eu d’autres choix que de gravir la roche sous les fortes voix.

Des bras les tirent ensemble du trou, alors que Yaoti découvre la mort autour de lui, des visages tournés vers eux, des lances pointés dans leur direction avant qu’elles ne soient lâchées, des corps se prosternant en remerciant les dieux. Les deux enfants ne comprennent pas, Yaoti regarde son ami avant que celui-ci ne le relâche et ne recule.

“ Yaoti...par les Dieux...tes cheveux…”

****

[/!\ Sacrifice humain - Drogue]

[17 ans]

Spoiler:

****

[/!\ Meurtre - Viol - Sang]

[18ans]

Spoiler:

****

Des pleurs, des larmes sur les joues des enfants et des jeunes filles. Les jeunes garçons sont silencieux alors qu’il marche les uns derrière les autres vers ce qui semble la mort. Yaoti n’a plus de force alors qu’il marche depuis trois jours, les lèvres asséchées par la soif mais, il continue sa route en tête de ligne entre les généraux.

Il ne comprend pas leur parole, les liens lui font mal alors qu’il manque de chuter. Un tir et suivant d’un deuxième. Deux des siens avaient posé genoux à terre. Le cris des enfants derrière lui alors qu’un gamin tiens ce qui lui reste de pantalon, le dernier pilier pour ce pauvre gosse.

****

Certains toussent, certains sont rongés par la maladie. Ils ne sont plus beaucoup et vogue sur un bâteau, enchaîner dans des cages. Il était seul dans la sienne, éloignés des siens alors qu’il gratte le sol de ses ongles. La fatigue est immense, le maigre repas qu’on leur offre est répugnant, les rongeurs eux-mêmes n’y touche pas. Il se force à manger, boire ce qu’on lui donne.

Certaines filles sont parfois amenées de force vers le pont, Yaoti se bouche les oreilles sous les cris et les pleurs. Un jour, il s’est interposé, attrapant la jambe d’un homme pour le faire basculer, libérant ainsi la jeune fille des sévices qui lui étaient infligés depuis maintenant plusieurs jours. Yaoti s’était vu traîné dans la chaîne autour de son cou vers le pont, les coups qu’il reçut furent nombreux avant qu’il ne subisse les obscénités des matelots. Au moins pouvaient protéger les filles de ses monstres.

****

“ Regardez donc chers amis ! Regardez donc ces beautés venues de la nouvelle terre ! Des femmes prêtes à vous servir, à danser pour vos yeux.”

Les filles pleurent alignées, nus et tremblantes devant des hommes installés à des tables richement vêtus qui les observent. La vision de Yaoti est cachée par l’immense drap sur sa cage. Il écoute, observe comme il peut. L’odeur du lieu lui pique le nez alors qu’il entend des filles de son peuple pleurer, il tente de tirer sur ses liens, les bras entravés alors qu’il grogne à travers le bâillon.
Le drap tombe, éblouissant l’aztèque sur la salle pleine d’étranger qui l’observe comme un animal, il s’énerve sur ses liens qui le maintiennent bras tendu, le dévoilant entièrement sous les murmures des futurs acheteurs.

“ Notre meilleure pièce de cette vente unique en son genre, un sauvage à la chevelure blanche prêt à être dressé par le meilleur d’entre vous. Nous commencerons la vente à 9 Escudos !"

Le mate observe l’assemblée, les mains levées, des voix fortes de toute part alors qu’il voit les filles de son peuple se faire séparer entre elles énervant un peu plus l’ancien combattant.

“ Vingt Escudos ! Vingt-deux ici ! Allez messieurs ! Une affaire pareille ! Une fois ! Deux fois !”

“ Cinquante Escudos.”

Silence dans la salle alors que le vendeur semble surpris. L’aztèque s’en contrefiche, les yeux fixés dans ceux de la jeune fille qui quitte les lieux avec un homme.

“ Je…oh…eh bien Cinquante Escudos ! Qui dit mieux ? … Personne ? Une fois, deux fois ! Adjugé !”

Le coup du marteau fait sursauter Yaoti, ses yeux rencontrent alors un homme debout dans la salle, la longue chevelure blonde éclairer par les lanternes. Ils ne se quittent pas des yeux jusqu’à ce que le drap lui cache sa vue.

****

“ Sir Lorenzo saura prendre grand soin de ce spécimen une fois arrivé en Angleterre. Il s’excuse de ne pas avoir pu venir de lui-même aux enchères.”

“ Oh ce n’est pas grave, nous le remercions pour son don, soyez sans crainte, le spécimen est en parfaite santé ! Nos médecins ont examiné chacun d’eux avec un soin tout particulier surtout pour celui-ci !”

“ Merci à vous maître Garcias.”


Yaoti était enfermé dans une caisse de voyage, assez large pour qu’il se tourne sur lui-même et observé par les trous. Les deux hommes s’étaient séparés et l’aztèque entame un nouveau voyage vers des terres inconnus, reclus dans sa caisse comme un animal, les seul fois où il put sortir était pour manger et faire ses besoins, il tenta plusieurs fois de fuir mais les chaînes le ramenés toujours à sa caisse sous les paroles incompréhensibles de ses geôliers.

Le voyage fut long, très long et l’aztèque devenait lentement fou de rester enfermé tous les jours dans la caisse, ses membres ne le tiennent à peine lorsqu'il en sort, des brûlures sur ses mains et ses jambes au frottement du bois.

Deux mois de route et de bateau avant qu’il n’arrive enfin à destination, entre les escales dans les auberges pour reposer les bêtes et l'approvisionnement des marchandises notamment en plantes et certains tissus français la traversée fut assez longue pour tout ramener vers les Terres Anglaises. L’aztèque fut réveillé par les mouvements de la caisse, le tissu recouvrant le haut l’empêche de voir, alors qu’il sent l’air froid disparaître.

“ Posé la caisse dans la pièce, oui ici s’il vous plaît.”

Le choc est brusque et affole Yaoti alors qu’il commence à bouger dans la caisse, le loquet de la caisse s’ouvre avant d’entendre le grincement de métal. L’aztèque n'entend plus rien avant de venir regarder par l’un des trous, il ne voit personne alors il appuie sur la porte en bois. Il découvre sa nouvelle demeure, une immense pièce assez sombre, des murs qu’il n’a jamais vus avant, loin des pierres de son peuple ou des maisons en paille. Il sort prudemment, observant chaque coin de la pièce, voyant que sa chaîne n’est plus à son cou, seul le collier reste présent.

Il vagabonde, touchant le sol, les murs, la couche sur le sol et la fenêtre faite de métal et de verre. Il tente de trouver un moyen de sortir sans trouver alors il arrache le drap de la couche pour s’y enrouler dans sa caisse. Il trouve de la nourriture et de l’eau au petit matin ainsi qu’un pot pour ses besoins. Cela dura plusieurs jours. Un soir, il vit un homme avant de fuir dans sa caisse en bois tel un animal sauvage se protégeant venu déposer de nouveau drap propre et ce qui semble être un habit. Il refuse de les mettre, préférant les draps sur sa peau.

Une nuit, alors que la fatigue l'avait emporté bien trop rapidement après le repas, il s’affola en se retrouvant sur la couche et habillé. La caisse de bois ayant disparu de sa prison.

“ Te voilà enfin réveiller…”

La présence d’un homme dans la pièce avait surpris l’aztèque qui s’était réfugié contre le mur, le cœur frappant dans sa poitrine. La vision de cet inconnu lui fait peur. A peine éclairé par des bougies, lisant un livre dans un fauteuil.

“ On a dû retirer la caisse, tu ne voulais pas la quitter j’ai du faire avancer un peu les choses tu m’excuseras…” Dit-il dans un anglais parfait que le mate ne comprend pas.

L’anglais à la longue chevelure d’or l’observe de ses yeux bleu, un fin sourire sur les lèvres, un réel opposé entre les deux hommes présents dans la pièce. Lorenzo, fils d’un riche marchand Italien et d’une mère de bonne famille anglaise s’était rendu en Espagne pour affaires, le débarquement des esclaves durant la nuit n’avait pas laissé Lorenzo sans sentiment alors qu’il avait entrevu le garçon à la chevelure blanche. Il avait alors tout fait pour le faire parvenir à lui, en Angleterre à ses côtés.

“ Je vais t’apprendre à parler notre langue, nos coutumes et à vivre ta nouvelle vie à mes côtés.”

****

[20 ans]

Lorenzo prit le temps de se faire accepter, de lui parler tous les soirs ou de lui lire des passages de livre, obligeant l’aztèque à se familiariser avec la langue. Yaoti quant à lui eut énormément de mal à se faire à sa nouvelle vie, ne voulant pas être approché par qui que ce soit, griffant les serviteurs de ses ongles. Un petit sauvage qui avait une fois agrippé la manche de l’homme pour attraper ce qui semblait être un poignard à sa ceinture. L’aztèque s’était vite retrouvé maîtrisé par le maître des lieux, le visage choqué par tant de force et de férocité, des dents aiguisées près de son visage.

“ Itzpapalotl…”

Le maître des lieux avait plongé son regard dans le sien, profond et silencieux avant de se relever et laisser l’aztèque fuir loin de lui. Yaoti ne comprenait pas avant que son esprit ne soit perturber par des images, des mots inconnus.

“Je ne suis pas ton ennemi Yaoti, laisse moi t’offrir une seconde vie…”

L’aztèque se tient la tête devant toutes les images qui l'accablent avant de perdre connaissance, les larmes roulant sur ses yeux désormais fermés.

****

[/!\ Meurtre - Sang ]
[21 ans]

Spoiler:

****

[/!\ Sexe - Maladie - Sang]

[24 ans]

Spoiler:
****

“ Quel âge avez-vous exactement maître ?”
“ Lysander, je t’ai déjà dit…tu n’as pas besoin de m'appeler ainsi.”

Un baisé alors que Lorenzo fait disparaître les dernières traces de sang sur le corps de l’aztèque installé dans la baignoire avec lui, venant taquiner les nouveaux crocs de celui-ci de la pointe du doigt.
Les lèvres se referment le doigt avant que les yeux totalement noir ne fixe ceux de Lorenzo.

“ Pour les humains, je suis un homme d’une trentaine d’années, pour nous autres vampires, j’ai exactement cent soixante-dix ans.”

****

Les années s'écoulent, il suit et apprend au côté de Lorenzo en tant que nouveau vampire. Sa nouvelle nature lui est difficile mais le vampire l’aide dans sa nouvelle vie, lui retraçant sa propre vie en tant qu’ancien médecin et soldat de Rome lors de la première guerre d’Italie ayant combattu auprès de ses camarades avant de rencontrer la route d’un vampire une nuit d’une bataille. Il avait vécu sa transformation seule avec pour seule instruction d’éviter le soleil pour ne pas mourir. Une solitude très longue. Il lui apprit les règles des vampires, la rencontre avec d’autres vampires fut difficile par son ethnie et sa condition.

“ Alors il s’agit d’une nouvelle vie pour lui. Avec sa beauté, vous allez attirer tous les regards Lorenzo, je comprends votre envie de vouloir le garder pour l’éternité.”

“ Sir Maximilien, sachez que je ne l’ai transformé que pour lui épargner la mort et lui offrir mon amour véritable. Il est notre égal désormais, et je vous prierais de l’appeler désormais sous son nouveau nom.”


D’un baisé, il scelle ses lèvres à celle de Yaoti sous les yeux des vampires présents.
Par la suite, il découvre l’Angleterre et l’Ecosse avec son maître, la culture et les mœurs, laissant derrière lui son passif humain malgré leur petite chasse à l’homme dans certains villages et certaines villes. Une sélection minutieuse de leurs victimes, débarrassant les humains de la noirceur de certains hommes. Jouant toujours l’esclave de son maître, un collier d'esclaves autour du cou.
Ses terres lui manquent, Lorenzo ne tarde pas à lui offrir la possibilité de s’y rendre par le biais d’un navire qui s'apprête à partir vers l’Amérique.

La découverte de ses terres natales provoquent un énorme choc à l’aztèque lorsqu’il foule les anciennes pierres durant une nuit. Lorenzo l’avait mis en garde mais Yaoti voulait savoir si les siens étaient encore là, si certains avaient résisté…si Neohua était toujours ici, à l’attendre. Rien, plus rien. Un temple repris par la nature, les maisons disparaissent dans les anciennes fumées, les corps emportés par les animaux alors que l’aztèque tombe à genoux en pleure, hurlant sa tristesse et sa douleur d’être le dernier de son peuple foulant les terres sacrées des Dieux.

****

Le duo est ainsi resté plusieurs années sur les terres d’Amériques, voyageant du Sud jusqu’au Nord. L’Amérique n'ayant plus aucun secret pour lui, il s’adonne au commerce avec l’aide de Lorenzo dans un petit pain de terre dans le coton alors qu’ils découvrent tous deux une multitude de culture et de guerre, Lorenzo se penche quant à lui aux recherches médicales, sur les maladies humaines. Trois siècles passent, Lorenzo et Yaoti continuent tous deux leurs aventures qu'elles soient charnelles ou sanguinaires. Ils se lancent dans la guerre de Sécession en 1861, trouvant toujours plus de plaisir dans les chasses en duo.

Yaoti eut plus de mal en arrivant en Europe. Il ne passait pas inaperçu pendant la période de guerre à cause de son teint et de sa chevelure hors du commun, il a toujours refusé de teindre ses cheveux par honneur et par fierté de ses origines. La ville, il en avait une sainte horreur et depuis que les humains s'étaient entiché des machines, le vampire préférait rester à l’écart de tout ceci, tout ceci avait le don de lui procurer des maux de tête.

“ Mmhhh… Il va bien falloir que tu t’y fasse chaton. Malgré notre vie, nous sommes tout de même obligés de nous y faire.”
“ Des humains qui deviennent dépendants oui…où sont passés les fiers guerriers de notre temps ?”
“ Que tu es ronchon ma parole ! Viens là que je fasse disparaître cette migraine.”


Les deux corps se laissent alors glisser entre les draps pour faire oublier la douleur au plus jeune des deux vampires. Yaoti oublie quelque instant l’affreuse migraine qui le poursuit depuis plusieurs années désormais.

****

L’aztèque est posé dans un fauteuil à regarder le feu de cheminée brûlé les bûches. Son regard fixé sur un morceau de bois brûlant qu’il déplace avec son pouvoir mental difficilement, avant qu’il ne sente la présence de Lorenzo dans son dos.

“ Tu vas te brûler.” Un ton moqueur dans la voix.
“ Moque-toi donc…, je n’arrive toujours pas à faire bouger la moindre chose convenablement…”
“ Ne t’en fais pas, ça finira par se débloquer un jour.”


Il relâche son mental, la migraine revient à la charge alors qu’il soupire en regardant le misérable bout de bois prendre de nouveau feu.


****

[An 2000]

Le virus Necrosis s’était éveillé, les vampires s’étaient alors déployés auprès des humains pour s’emparer des états à découvert alors que Lorenzo et Yaoti revenaient d’un voyage en Asie où la population humaine déclinait rapidement. Lorenzo avait gardé certains de ses contacts avec des vampires du côté de l’Angleterre et le constat était tout aussi inquiétant pour eux. Sans les humains, ils étaient eux-même voué à disparaître.

“ Oui, je vais lui en faire part. Ce sera fait Andrew merci.”

Yaoti avait alors raccroché, se frottant les yeux d’une main avant de rejoindre son compagnon face à des papiers à n’en plus finir sur cette nouvelle maladie qui touche les humains. Prenant le temps d’allumer sa pipe de peyolt avant de passer une main sur la nuque de Lorenzo.

“ J’imagine que l’appel concerne Londres ?”
“ En effet, c’est critique dans les hôpitaux et certains vampires s'inquiètent de pouvoir se nourrir…”
“ Merde…je dois contacter mes collègues, on doit se réunir pour la mise ne place de certains éléments…”
“ Donne moi le téléphone je vais m’en occuper.”


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[ An 2100 ]

“ Bon anniversaire chaton.”
“ Rah, tu sais très bien que je n’aime pas les cadeaux Lo’ !”


Un soupir avait échappé à Yaoti alors que les deux vampires rentraient d’une soirée au restaurant. Leur affaires s’était depuis plusieurs années démocratisés, la nouvelle expansion et lubie vampirique sur la création d’hybride donnaient du travail à Lorenzo. Un petit moment de répit pour le couple vampire qui s’était installé depuis peu en France. Le paquet rectangulaire poussé en direction du vampire lui fait froncer les sourcils avant qu’il ne prenne délicatement le paquet en main.

“ Qu’est-ce que c’est ?”
“ Ouvre donc ?”


Yaoti soupir avant d’ouvrir avec précaution le paquet muni d’un lacet avant de découvrir une boîte en bois, son regard se relève sur son compagnon alors qu’il découvre le présent, il manque de défaillir en découvrant le poignard d’obsidienne, le vieux cuir recouvert du sang des siens dans un écrin de velour rouge.

“ C…comment as-tu…?”
“ J’ai fait appel à mes contacts pour retrouver ton poignard, je savais qu’il n’avait pas été détruit par les Espagnols qui en ont fait une pièce de collection.”
“ Je…je…mais pourtant…tu sais que…que ce couteau, j’avais fait une promesse à Neohua avec…”


Les mains tremblantes, son regard fixait sur l’arme entre ses mains alors qu’il voyait le visage des siens, de Neohua, du massacre… le mouvement qu’avait fait Lorenzo le ramène au présent alors qu’il le voit poser un genou à terre alors qu’il referme la boite.

“ J’aimerais t’offrir un deuxième cadeau.” Il tire de sa veste une boite beaucoup plus petite avant d’en sortir un anneau en or de celle-ci. “ Après tant d'années à mes côtés, j’aimerais si tu me l’accordes que tu sois réellement mien."

Aucun mot ne fut dit à ce moment-là à voix haute. Les deux vampires s'embrassent simplement avant que la bague ne soit liée à l’annulaire du plus jeune.

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[An 2150 - France ]

Yaoti termine la dernière couche de peinture sur le mur, aider de quelques esclaves sous sa joute le lieu commence doucement à prendre forme. Le visage couvert de peinture noir tout comme ses cheveux, il dépose le tout sur la bâche en plastique avant de demander à l’hybride non loin de lui de s’occuper d’apporter de quoi nettoyer les lieux.

“ Eh bien, il faut que je te trouve couvert de peinture pour t’imaginer avec une belle chevelure noir ?” Entend t-il dans son esprit.

Un sourire en coin alors qu’il se tourne vers l’entrée de son nouveau lieu de travail.

“ C’est pour mieux t'attirer dans mes filets bel Italien…”
“ Mmmhh voilà un époux bien sauvage que je vais devoir corriger au petit matin. Rejoins moi à la maison ce soir, je t’y attendrais le temps de me reposer chez nous.”


Un baisé échanger d’un frottement de nez l’un contre l’autre. Lorenzo était de plus en plus absent, le travail pour les centres d’hybridations lui demandant de plus en plus sa présence. Alors savoir qu’il rentrait rassura l’aztèque.

Au bout de quelques heures, il décide de rejoindre son compagnon plus tôt que prévu. Pourquoi ? Il ne sait pas mais il devait le rejoindre, un sentiment d’angoisse qu’il n’avait jamais ressentit le submerge.
Il traverse la ville, l’angoisse toujours au fond de la gorge alors qu’il quitte rapidement le train avant de se mettre à courir vers l’immeuble affrété par la compagnie de Lorenzo. Une explosion le surprend, le sol tremblant subitement sous ses pieds alors qu’un panache de fumée s’élève dans l’obscurité.

“ Lorenzo !”

Une course s’entame pour le vampire à travers la foule pour rejoindre son appartement, les sirènes occupent l’espace alors que le feu se propage sur l’immeuble. Des bras l'attrapent au vol alors qu’il se débat.

“ Laissez-moi passer ! Mon mari est à l’intérieur !”
“ Arrêtez ! Y’a plus rien à faire ! L’immeuble est en train de s’écrouler !”
“ Non ! J’dois y aller !”


Rien n’y fait, malgré qu’il libère son pouvoir sur le vampire, rien ne parvient à le faire lâcher. Il aurait dû se nourrir plus tôt, il aurait dû sentir le danger. D’autres vampires hurlent, des voisins et des hommes cherchant eux aussi à sauver leurs proches.
Des soldats ressortent des sous sols, tenant des humains et des hybrides à bout de bras. Il ne s’agissait pas d’un accident, l’immeuble avait subi une attaque de résistant. Certains avaient réussi à fuir, laissant derrière eux des victimes et des familles en larmes.

Yaoti fixaient l’immeuble, toute sa vie, son amour était parti en fumée…à cause d’eux. Les larmes de sang s’écrasent sur le sol alors qu’il s’écroule entre les bras du soldat avant de hurler sa colère et sa tristesse.

****

[ An 2490]

“ Bienvenue Monsieur Aweti, voici votre carte et vos papiers. Bienvenue au Danemark.”

Lysander tire sa valise derrière lui, le stricte nécessaire se trouvant à l’intérieur alors qu’il se dirige vers son nouveau lieu de vie et surement le dernier. L’aztèque est lasse de ce monde, de vivre seul depuis un siècle et demi. Il tourne son anneau à son doigt par habitude alors qu’il se laisse emmener par le véhicule, la migraine présente le laisse fermer les yeux le temps du voyage.

Dernier voyage, il n’ira nulle part ailleurs avant un moment. Avant d’avoir trouvé des réponses et des preuves. La voiture s’arrête alors qu’il descend du véhicule pour découvrir son nouveau lieu de vie.  

*

Les clefs en main, un sifflement qui traverse les lèvres du vampire alors qu'il se dirige vers son nouveau lieu de travail, la vieille enseigne allait laisser place à une nouvelle bien moins innocente. Le lieu est assez grand pour accueillir son activité et pas que...

****

[An 2503]

Les corps des hybrides dansent sur les scènes, l'odeur d'alcool et d'herbe rôdent dans le club. Des passent entre certains sous l'œil aiguisé du gérant. Occupé à discuter avec un membre d'un des cartels de la mafia. Ecoutant sa demande en buvant son verre.

" J'y gagne quoi l'ami ? Regarde autour de toi, je ne suis pas à la rue...propose moi mieux que ton fichu petit sac de drogue."

Un sourire narquois aux lèvres, il se rapproche du gamin prenant sa mâchoire entre ses doigts avant de lui murmurer quelques choses. Quoi ? Personne n'avait l'oreille assez prêt pour le savoir alors qu'il l'avait relâcher, l'autorisant alors à aller se détendre avec l'un de ses garçons non loin.

Le sang chaud dans son verre lui apporte un goût amer, alors qu'il sonde l'endroit de son regard, à la recherche d'un visage connu. Alors qu'un hybride s'approche de lui pour venir lui offrir sa gorge.

" Mignon, surveille donc cet homme...si tu le voit faire le moindre écart. Viens m'avertir..."

Il lui mord la gorge sous son soupir avant de le relâcher. Les battements de sa migraine recouverte par les sons. Les années et les siècles le rendent si fragile ...combien de temps encore avant qu'il ne craque à les rejoindre tout les deux ? Il regarde sa bague avant de se laisser couler dans le sofa, découvrant de nouveau invité.

" tlazohtiliztli...nonāmic...(mon amour, mon mari.)"

Il ferme les yeux quelques secondes avant de regarder les pairs de jambes venir à lui alors qu'il se redresse. Un nouveau sourire aux lèvres.

" Messieurs, que puis-je vous offrir ? J'espère pouvoir faire affaire avec vous ce soir."
Jeu 16 Déc - 22:02 Lysander Y. Aweti
Hélonim Vernalis
Messages : 337
Métier : Prostipute BDSM de luxe + chimiste à la Juggenafian
squatteur professionnel
Hélonim Vernalis
squatteur professionnel
Bienvenue sur le forum o/

J'espère que tu t'y plairas ♥
Ven 17 Déc - 9:26 Hélonim Vernalis
Valessio
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Métier : Ex chef de clan / secrétaire pour vampire archéologue
Esclave
Valessio
Esclave
Tiens tiens, je connais la bête...

Bienvenue ! ♫

*Wulf ira fumer du cactus avec Lys'*
Sam 18 Déc - 15:07 Valessio
Anonymous
Invité
Invité
bienvenue parmi nous ^ ^
Mar 21 Déc - 20:16 Invité
Lysander Y. Aweti
Messages : 18
Métier : Gérant d'un club & Proxénète
Citoyen
Lysander Y. Aweti
Citoyen
Nyup !

Merci à vous tous pour votre accueil ! Vous êtes tous chou et à croquer ! *tousse*

Juste pour avertir les admins et modérateurs que ma fiche est désormais terminée !
Je reste disponible au besoin pour répondre à vos questions si des points ne sont pas clairs !
Ven 24 Déc - 12:03 Lysander Y. Aweti
Krzysthozf Jansdr
Messages : 39
Métier : Dentiste
Citoyen pucé
Krzysthozf Jansdr
Citoyen pucé
Bienvenue officiellement beau gosse ♥
Ven 7 Jan - 12:28 Krzysthozf Jansdr
Alphareth
Messages : 84
Esclave
Alphareth
Esclave
Hello et bienvenue sur le forum ! Tout d'abord nous sommes désolées de t'avoir fait attendre, avec les fêtes j'ai eu du mal à dégager du temps !

Ton personnage est presque prêt à nous rejoindre il n'y a que quelques modifications nécessaires :

- Concernant la durée du trajet Espagne / Angleterre, ça nous paraît beaucoup 3 mois, est ce que tu pourrais nous préciser ce qui prend autant de temps ?

- les yeux des vampires ne changent pas de couleur lorsqu'ils mordent où utilisent leur pouvoir

- Une fois transformé ton personnage bénéficie de la régénération accélérée des vampires, les marques et bleues s'effacent en quelques minutes (nous faisons allusion à ce passage en particulier "masquant par la même occasion les traces de marquage de Lorenzo sur sa peau.")

- il faudrait modifier la date de la pandémie qui commence en 2000 et non en 2009

- En 2150 il n'y a plus de femmes en liberté en France

Voilà pour nous, n'hésite pas à nous contacter si tu as besoin et à nous prévenir lorsque les modifications seront faites !
Lun 10 Jan - 12:25 Alphareth
Lysander Y. Aweti
Messages : 18
Métier : Gérant d'un club & Proxénète
Citoyen
Lysander Y. Aweti
Citoyen
Et voici,

Je repris les points que vous m'aviez indiqué en ajoutant ou modifiant les phrases.
J'ai retiré les points qui n'était pas logique et fait le changement de la date :3

N'hésitez pas si vous avez vu autres choses entre temps !
Merci.
Mar 18 Jan - 23:05 Lysander Y. Aweti
Deus ex Cinere
Messages : 569
Admin
Deus ex Cinere
Admin

Félicitations, tu es VALIDÉ ♥ !


Un (oserai-je dire "petit" ?) personnage fort intéressant, que nous avons vraiment hâte de voir débarquer à Copenhague ! Son évolution est très intéressante jusque là ^^
Merci pour les corrections rapide et la patience dont tu as fait preuve ♥

Tu peux dès à présent remplir ou mettre à jour ta fiche de joueur, et ensuite, recenser ton personnage !


Ensuite, n'hésite pas si tu as envie à :



Amuse-toi bien sur le forum ♥

Jeu 20 Jan - 18:13 Deus ex Cinere
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