Comme un peu partout dans le  monde, il existe deux facette à la ville : celle fréquentée par tout un chacun, et celle de l'ombre où la mafia règne en maître. La mafia n'est pas unique, elle est composée de différents clans qui se tirent dans les pattes et gèrent chacun leurs petites affaires. Il est cependant un groupe qui domine les autres et assoit sa position de leader sur la ville : la juggenafian.

Il faut savoir qu'on nomme « mafia » les organisations oeuvrant à la fois illégalement et légalement. On parle alors d'économie parallèle. Les mafias ont souvent pignons sur rue avec des sociétés qui peuvent leurs servir à blanchir de l'argent ou à faire écran. Un groupe qui ne ferait que de l'illégal ne peut être considéré comme une mafia. On peut par contre parler de gang, qui peuvent être soumis ou non à un réseau mafieux plus vaste.

Les principaux secteurs d'activités illégaux des mafias sont : trafic d'esclaves, recel  de puces, trafic de drogues, trafic d'argent et d'armes, trafic d'antiquités, prêts d'argent (monnaie), combats illégaux et paris, prostitution, pornographie, recels divers, corruption,... Si les différents clans sont touche-à-tout, on remarque néanmoins que chaque groupe a ses préférences, ainsi qu'un territoire bien défini.

Groupes mafieux connus à Copenhague et spécificités :

• Juggenafian [Chef : ??? ; Hélonim Vernalis (PJ), Cad Skov (PJ), Midnight (PJ)] => mafia originaire du Montenegro et déjà implanté dans la ville du temps des humains, elle est spécialisée dans le recel d'esclaves de toutes origines, ainsi que dans l'organisation de combats illégaux.
  
• Feuerdrache [Chef : JONNA S. RORSCHACH (PJ) ; Yulian Cornelius (PJ), Orion de la Roncière (PJ), Bethany B. Raventhorne (PJ)]  => mafia d'origine allemande, elle s'est spécialisée dans le trafic de drogues et, de manière moins importante, dans le recel d'oeuvres d'art, ainsi que dans leurs contrefaçons.
  
  • = > Ausbruch [Chef : BENIAMIN (PNJ lié à Hélonim Vernalis)] : petit gang de dealers supervisé par les Feuer'.
    
  
  
  

/!\ Ces différents groupes ne sont pas exclusifs à Copenhague. La Juggenafian est présente à travers toute la FEPS si ce n'est davantage et, tout comme la Mano Nera et le Feuerdrache, elle entretient un réseau un peu partout dans le monde. Copenhague n'est qu'une implantation parmi tant d'autres.

L'Omertà, c'est cette règle tacite et unanime qui dit que si tu parles, tu meurs, que tu sois mafieux ou citoyen. Si une information est dévoilée à la milice, il y aura un mort. C'est l'une des grandes lois qui perdurent à travers les millénaires et qui est respectée par tous les gangs puisque si un homme la bafoue pour compromettre un clan ennemi, ce même ennemi est tout à fait susceptible d'en faire de même, dans une chaîne sans fin qui ne ferait que détruire le réseau au profit de la justice. Ainsi, ce qui se passe dans l'underground se règle dans l'underground. Un traître -aussi dit "repenti" par les forces de l'ordre- a bien du mal à survivre puisque tous les clans feront front commun dans son élimination.
Le "silence" implique également les faux témoignages et tout ce qui sera nécessaire pour couvrir les activités du groupe. La chose est plus que nécessaire puisque la milice lutte férocement contre ces groupes de l'ombre. En effet, les forces de l'ordre ne sont pas décidées à laisser les mafias dicter leur loi et, grâce à la technologie et leurs efforts multiples, parviennent à leur tenir tête, imposant à ces dernières une discrétion extrême et une farouche compétition dans leur course au profit.

Le pizzo, aussi dit pizzu, c'est cette "petite aide" que demande la mafia aux commerçants en échange de leur protection. Protection contre quoi ? Souvent contre eux-mêmes, et contre  les  autres groupes, mais également contre des problèmes de bureaucratie s'ils en ont le pouvoir. C'est une taxe qui est prélevé sur le territoire d'un clan, elle peut être payé en argent comme en nature (obligation d'embauche de quelqu'un, contrats foireux, don d'esclaves, …). Les mauvais payeurs reçoivent un avertissement, après quoi doivent-ils essuyer un déluge de violence supposé les motiver à payer : passage à tabac, destruction de la marchandise, menaces envers les proches,...

Le pizzo concerne les commerçants lambda, aussi n'est-il pas limité au sous-sol de la ville comme on pourrait initialement le penser, mais s'étend-t-il à la surface dans la discrétion la plus totale.