Les solutions de transport en commun se sont adaptées à la disparition des ressources fossiles et à l’émergence de nouvelles technologies axées sur l’électrique et l’énergie renouvelable.

En ville :

En surface, des véhicules automatisés sans conducteurs effectuent des trajets fixes entre différents arrêts. Les lignes peu fréquentées sont desservies par des vans de moyenne capacité (10 personnes), tandis que les grands axes sont parcourus par des bus pouvant accueillir jusqu’à quarante passagers.

Pour les trajets ne figurant pas sur la carte des itinéraires réguliers, il est possible de commander par application un véhicule automatisé en indiquant une position GPS de départ et d’arrivée. Ces véhicules appartiennent essentiellement à des compagnies privées et la course est calculée à la distance et au nombre de passagers (jusqu’à 5), ainsi qu’au standing du véhicule commandé. C’est une solution plus onéreuse que les transports publics.

Sous terre et sur certaines portions en surface, des trains à sustentation magnétique allant à des moyennes de 130km/h permettent aux passagers de traverser la ville en quelques minutes. La vitesse est adaptée à la distance entre deux stations. Les stations les plus éloignées les unes des autres en banlieue permettent de dépasser les 200km/h.

Les longs trajets en national et moyennes distances internationales peuvent être parcourus grâce à l’Hyperloop, des capsules de 20 places ou plus, en fonction de la catégorie, circulant dans des tubes sous vide d’air, avec une vitesse de croisière de 1200km/h. L’hyperloop peut également circuler sous l’eau.

Pour les longs trajets à l’international, la voie des airs reste l’option de choix, les flottes aériennes ayant adopté des technologies dépassant de plus de deux fois la vitesse du son (Mach 2,2) tout en assurant le confort de ses passagers.

La conquête de l’espace a été fortement ralentie, durant les années suivant la prise de pouvoirs des vampires. C’est avant tout une question de distribution de ressources budgétaires scientifiques, qui ne peut pas fournir assez sur tous les plans. La population humaine ayant drastiquement diminué, le besoin d’explorer l’espace dans l’espoir de trouver une autre planète habitable s’est moins fait sentir.
Il existe tout de même des programmes spatiaux, du moins dans certains pays, considérés comme des pôles de recherche fondamentale avant tout, l’exploration spatiale se faisant à présent principalement dans le but de ramener des matériaux rares et non de terraformation ou conquête spatiale.

Ah, la liberté individuelle, la peur des ondes des divers appareils de surveillance, voilà deux notions oubliées depuis longtemps. Des petites caméras de surveillance sont placées un peu partout dans la ville, surtout au niveau du centre-ville et des quartiers aisés. La surveillance téléphonique est constante et parfaitement automatisée, de manière à ce que certains mots clefs ou suite de mots-clefs déclenche une routine d’alerte. La surveillance via drone est également démocratisée, les images étant elles aussi traitées automatiquement, un vampire n’intervenant que lorsqu’un signal d’alarme est lancé. Cela correspond, par exemple, à la reconnaissance de formes (exemple : une arme à feu) et de mouvements particuliers (exemple : quelqu’un qui saute sur une autre personne soudainement).

… En fait, si. Et même, c’est utilisé dans tous les bâtiments publics récents, avec discrétion pour ne pas choquer les plus vieux vampires restés coincés dans leur temps, mais tout de même. Cela gère, par exemple, la luminosité des pièces, la montée ou descente de volets, la ventilation, etc. mais également la sécurité des bâtiments (capteur de soleil si une fenêtre est ouverte par exemple, ou intrusion).
Pour les particuliers, en addition, on trouve un bon nombre de méthodes d’aide à la personne (cela va des portes des chambres des esclaves ouvertes uniquement à certaines heures à, simplement, la mise en route automatique d’un chauffage dans la salle de bains à l’heure du lever), mais également tout ce qui est électroménager connecté (exemple, frigo connectés, qui gèrent automatiquement, à minima, les stocks de sang).

Il existe des matériaux anti-UV en 2500, cependant, ceux-ci étant doublés d’un blindage de manière à ce qu’une déchirure malencontreuse ne transforme pas le vampire comptant sur le matériau en petit tas de cendres.
Par conséquent, tout ce qui est tissus ne peut avoir de protection anti-UV acceptable, et les plaques de plexiglass et vitres blindées sont les seuls matériaux à disposer d’une protection anti-UV. Cette protection brouille très légèrement la transparence du matériau, c’est un reflet permettant aux vampires de s’assurer en un coup d’oeil qu’une pièce est sécurisée. C’est utilisé dans toutes les constructions telles que maisons et immeubles, mais également sur les véhicules personnels et les transports en commun.
Ces matériaux laissent passer la chaleur (infra-rouges contenus dans la lumière naturelle) et bloquent uniquement les UV.
Il est à noter que les dômes de protection posés sur certaines parties des plus gros centres villes sont si épais que la lumière en est atténuée.