| Organic Blood of Denmark (OBD)
- Le sang produit par la société Organic Blood of Denmark provient d’un élevage biologique. De ce fait, les coûts associés à sa production sont plus élevés et cela se répercute naturellement sur son prix de vente : ce n’est pas un produit accessible pour tous les budgets. Les vampires de la classe moyenne peuvent ainsi se permettre d’en acheter de temps en temps, mais s’ils désirent en consommer tous les jours, ils devront consentir à des sacrifices financiers.
- Les humains de l'OBD sont élevés en plein air et le centre est fier de mettre en avant l'absence totale de produit artificiels dans leurs veines. Ici, il n'est pas question de coma artificiel: pour optimiser le taux de régénération des globules rouges - et supposément le goût du sang -, le centre fait le choix de ne se reposer que sur des méthodes 100% saines et naturelles et respecte un cahier des charges strict. Logés dans des dortoirs, les esclaves reçoivent une nourriture équilibrée riche en certains éléments clés, sont tenus de faire des promenades régulières dans les jardins intérieurs du centre, participent plusieurs fois par semaine à des séances de sport obligatoires, reçoivent des bilans de santés bimestriels et sont traités avec soin, sans cruauté, selon les principes de l'agriculture biologique.
- Le centre a été ouvert en 2491 et aujourd’hui, un peu moins de 500 esclaves vivent au sein de l’OBD. Pour le moment, seuls des esclaves hommes âgés de plus de 18 ans sont achetés par l’institut. En effet, pour des raisons de différence de métabolisme, les prélèvements sanguins ne peuvent être effectués aussi fréquemment sur les femmes et les enfants, ce qui ne correspond pas à la politique actuelle de maximisation de la production. Si la création ou le rachat d’un centre de reproduction pour les besoins de l’OBD a été évoquée à plusieurs reprises, le comité de direction juge qu’il est encore trop tôt pour un tel investissement.
- Les principales cibles officielles de l’OBD sont :
- Les bars et la restauration de luxe
- Les particuliers au niveau de vie aisé ou luxueux qui ne veulent pas de poches de sang « standard ».
- Les vampires à la fibre écologiste développée, qui ne possèdent pas d’esclaves et qui aiment l’idée de consommer un sang « naturel », dépourvu de médicaments et de traitement chimiques, avec des humains élevés en plein air, nourris sainement et décemment traités.
Parmi leur clientèle, on retrouve également un certain nombre de jeunes vampires encore mal à l’aise à l’idée de boire le sang de leurs anciens congénères et une petite partie de la population qui désapprouve les traitements cruels infligés aux humains. Toutefois, pour des raisons évidentes, les campagnes de communication de l’OBD n’évoquent jamais ces cibles officieuses. La taille des poches de sang est plus réduite que celle des poches fournies par la RBBC, à la fois par souci de cohérence avec sa qualité de met de luxe et par volonté de compenser un nombre d’esclaves et de prélèvements sanguins bien plus restreints que leur principal concurrent. Toutefois, la consommation d’une seule poche prodigue un apport en sang suffisant et satisfaisant. A noter qu’en raison de son caractère luxueux et de sa production très limitée, le sang biologique n’a pas pour vocation de remplacer à terme le sang produit par la RBBC et ne vise qu’une part de marché très spécifique. Il n’est d’ailleurs accessible que sur commandes ou dans une sélection réduite de magasins à travers Copenhague. Après une longue période de négociation avec l’État et la RBBC, il a été décidé qu’un certain nombre de PILLS ayant dépassés les vingt-cinq ans fatidiques pourraient être rachetés par l’OBD. En échange, il fut convenu que les esclaves de l’OBD aux problèmes disciplinaires ou ayant dépassé l’âge de 55 ans seraient revendus à un prix bradé à la RBBC. Un nombre très réduit d’hybrides appartiennent à l’OBD. Ils ne sont toutefois présents que pour des raisons de recherche scientifique et culinaire, leur coût étant trop onéreux pour envisager une généralisation de la vente de leur sang dans l’immédiat. Le centre emploie des repris de justices condamnés à des travaux d’intérêt généraux et subvient convenablement à leurs besoins. A l’expiration de leur peine, il n’est pas rare qu’ils se voient offert un poste permanent.
Le PDG de l'OBD est Claude Labarrère. |