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Radio SC, Stellar Copenhagen Ici Percy Keller, il est 21h00 sur radio Stellar Copenhagen. Bienvenue dans notre édition spéciale. Ce soir, nous revenons sur la tragédie qui a frappé Copenhague il y a un an. Les attentats d’Halloween ont fait de nombreuses victimes, et il est difficile, encore aujourd’hui, de parler de l’événement sans avoir le cœur lourd. Les dégâts matériels ont été importants - l’ambassade française, le QG de la milice, le vieil opéra, ainsi que de nombreuses boutiques et boîtes de nuit ont été touchées - mais pas aussi importants que les vies perdues lors de cette nuit horrifique. Les rebelles, certains mortels, d’autres vampires, n’ont fait aucune distinction dans leurs victimes. Armés de balles et de bombes composées d’argent, ils se sont dispersés dans la ville pour tenter de blesser gravement Copenhague. Un an a passé depuis cette terrible nuit. À cette occasion, les membres de l’Assemblée de la FEPS ont pris la parole, afin de rendre hommage aux victimes, et assurer au peuple que sa sécurité est, plus que jamais, une priorité. Mais avant de vous diffuser leurs discours, il nous faut résumer l'évolution de la situation depuis ce funeste évènement. L'argent demeure encore aujourd'hui prohibé. Tout objet en argent doit être déclaré à la milice selon les instructions disponibles sur leur site, sans quoi le possesseur s'expose-t-il à plusieurs années de prison en plus d'une forte amende. Le budget de la milice ayant augmenté, les patrouilles se sont multipliées et les effets sont indéniables. Les interpellations d'esclaves en fuite ou de rebelles ont augmentées, les officiers sont plus présents que jamais sur le terrain, jusque dans nos égouts, pour assurer notre sécurité. Le nombre d'affaires résolues grimpe également, même s' il reste toujours à faire. Avec nous pour s'adresser à Copenhague, nous accueillons tout d'abord M. Håkon Ragnvaldr, émissaire de la Finlande : Ce qu’il s’est passé il y a un an semble loin. Et pourtant, nous ne pouvons oublier ceux que nous avons perdus pendant ces attaques, les êtres chers que nous pleurons encore aujourd’hui. Nous ne pouvons oublier les blessures que nous avons reçues, la violence de ceux qui prétendent lutter pour la liberté. Leur liberté, donc, de nous empêcher de célébrer un événement festif, leur liberté de nous faire du mal, leur liberté de profiter de notre sentiment de sécurité pour nous porter un coup d’une violence encore jamais vue à Copenhague. Mais la seule chose qu’ils ont réussi à accomplir, c’est de renforcer notre détermination. Plus jamais nous ne laisserons ces rebelles organiser une attaque d’une telle ampleur. Plus jamais nous ne les laisserons vous blesser, nous blesser. Depuis un an, les mesures de sécurité mises en place ont prouvé leur efficacité. De nombreux rebelles ont été capturés. Plus jamais nous le les laisserons faire. Cette année, nous célébrerons Halloween haut et fort, en l’honneur de ceux que nous avons perdu. Nous prouverons aux rebelles terrés en attendant d’être capturés qu’ils ont échoué : nous sommes toujours en vie, plus libres et plus fort que jamais. C'est ensuite Iakob Miresson, émissaire de Copenhague et, ce soir plus particulièrement, porte-parole de la Chambre des ministres qui s'exprime : Chers concitoyens, cher amis. Aujourd’hui, nous nous réunissons pour célebrer Halloween. Nous nous retrouvons avec nos amis, avec nos êtres aimés, pour une soirée consacrée aux sucreries, aux fausses toiles d’araignées et aux déguisements. Pour les plus anciens, ou peut-être les plus traditionnels d’entre nous, cette soirée est l’occasion de rendre hommage à nos disparus la nuit où le voile entre les mondes est le plus fin. Mais que nous soyons en train de boire à la vie, ou de prier au nom des morts, je souhaiterai que nous prenions tous un moment pour nous souvenir qu’il y a un an, notre cité a été attaquée. De braves hommes ont péri sous les coups traités de terroristes. Des hommes simples, des hommes bons, ont disparu au nom d’une violence absurde qu’aucun d’entre nous n’aurait pu prévoir. Ils étaient des maris, des amis, des visages que vous avez certainement croisé au cours de votre vie sans le savoir. Et en ce soir funeste, leurs existences ont été écourtées. Leurs vies leurs ont été arrachés avec brutalité. Ils ont laissé derrière eux plus de larmes que nous pouvons les compter, et tout ceci au nom de quoi ? De l’aveuglement d’une poignée de brutes sans discernement vivant à nos portes. Ces pauvres hommes n’avaient rien demandé. Ils n’étaient pas des soldats, ils se contentant de vivre une vie tranquille. Ils voulaient aller à l’Opéra; à une vente; à une soirée déguisée. Ils voulaient vivre sans craindre d’être frappés aveuglement dans la nuit. Ce soir, je souhaiterai que nous nous souvenions de ces concitoyens. Que nous les incluions dans nos prières, que nous levions un verre en leur nom. Que ceux qu’ils ont laissé derrière puissent trouver un peu de paix dans l’assurance que nous n’oublions pas, que nous ne pardonnons pas plus. Mais je veux surtout que nous vivions tous nos vies sans crainte. Que nous prouvions à ces monstres qu’ils ne peuvent pas nous abattre, qu’ils n’ont aucune prise sur nous. Alors buvez, chantez, soyez heureux et bruyants ! Déguisez vous en sorciers et en zombies ! Soyez assurés que votre sécurité est garantie et faites entendre aux hordes barbares que cette cité ne saurait plier le genou face à leurs attaques ! Enfin, Claes Petersen, notre Dirigeant Suprême, est avec nous sur les ondes pour s'adresser à toute la FEPS, et plus particulièrement Copenhague : Mes très chers citoyens, En cette veille de Toussaint, il est important que nous effectuions un devoir de mémoire, que nous prenions un temps pour pleurer nos disparus : des hommes, comme vous et moi, qui souhaitaient simplement s’amuser. Des proches, des innocents, des citoyens, des miliciens, pompiers et infirmiers qui ne faisaient que leur leur travail. Fauchés sans autre raison que la violence à l’état pur de bêtes tout justes humaines, déviantes. Je ne vais pas vous mentir, vous endormir de promesses jamais tenues. Depuis le début de mon mandat, j’ai mis mon énergie, notre énergie, dans la lutte contre le terrorisme. Nous avons offert plus de moyens à notre chère milice, pour assurer notre sécurité à tous, mais c’est également passé par un durcissement de certaines règlementations et l’installation de nouveau matériel de surveillance. J’ai conscience que ces modifications du quotidien ne doivent pas plaire à tous, mais elles sont nécessaires pour notre sécurité et l’évolution. D’autres suivront certainement, car nous mettrons tout en œuvre pour éradiquer toute menace cherchant à troubler la paix de la FEPS. Grâce à tout cela, nous ne vivons plus dans la peur. Nous pouvons penser au futur. Nous pouvons festoyer, nous déguiser, sans craindre qu’un nouvel attentat ne nous fauche une matinée où nous ne devrions penser qu’à l’amusement et au plaisir. Aussi puis-je simplement vous promettre que ce matin, et pour toutes les prochaines célébrations, tant que je serai votre Dirigeant Suprême, vous pourrez festoyer en paix. Voici qui clôture notre édition spéciale. Pour montrer notre solidarité avec les victimes, la radio va maintenant observer 3 minutes de silence. C'était Percy Keller, à bientôt sur radio Stellar Copenhagen. |
Dim 3 Nov - 21:15 Radio SC
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