Stella Cinis
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Une vaste pandémie frappe l’humanité au cours de l’an 2000. Fléau divin, raté biologique ou simple régulation naturelle, l’origine du virus “Necrosis” est inconnue. Plus virulant que la peste bubonique, Necrosis tue en quelques jours ses hôtes, à grands renforts de fièvres, de vomissements et de nécroses des tissus sensibles (muqueuses) ainsi que de plaies. En quelques mois, la population mondiale chute de plus de moitié, ouvrant une immense brèche pour la race vampire, demeurée jusqu’alors tapie dans l’ombre.
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Isobel Sklazaud
Messages : 164
Métier : Gérant du secours Vampirique
Citoyen pucé
Isobel Sklazaud
Citoyen pucé


Prénom(s) : Isobel
Nom(s) : Sklazaud
Surnom(s) : Is, Iso, whatever
Âge : 633
Âge apparent : 25, par là
Nationalité : Irlandais
Standing : Moyen bas
Orientation : consentant-sexuel
Métier : gérant du secours Vampirique


Isobel Sklazaud



L'esclavage est une absurdité sans nom. Même s'il n'est pas possible de se dresser officiellement contre, Isobel fait son possible pour lutter à son échelle.






Osamu Dazai (Bungo Stray Dogs)



Description mentale


Tu sais, je t’aime encore.

Bien sûr, nous sommes séparés depuis longtemps, des siècles déjà, mais je t’aime. J’aime le souvenir de toi, les années que nous avons passées ensemble. J’aime tes sourires, j’aime ton entièreté. Moi qui t’ai créé, moi qui t’ai fait mien, moi qui te connais depuis tout jeune. Je t’ai vu grandir, je t’ai inculqué mes valeurs. Je t’ai vu aimer ton prochain même s’il n’était pas vampire, de tout ton coeur, quand bien même j’avais la plus grande place dedans. Nous n’avons jamais estimé que les humains n’étaient que des sacs à sang. Nous avions été comme eux.

J’ai essuyé tes larmes après ta transformation, quand bien même elle était volontaire de ton côté comme du miens. J’ai compris que tu pleurais ton humanité, je ne t’en ai trouvé que plus beau et fragile. Puis je t’ai vu grandir. Gagner en calme, en humanité. Même les humains sont moins respectueux des leurs. Ne jamais tuer, ne jamais transformer sans une bonne raison, boire avec respect. De toute façon, c’est bien moins abject que les poches de sang humaines, installées dans les banques de sang...

Nous avions appris à nous cacher, et même vampire, tu as gardé cette réserve et cette discrétion. Tu n’as jamais aimé raconter ta vie, c’est toujours le cas maintenant, peut-être encore plus. Déjà avant tu t’amusais qu’on puisse te prendre pour un gamin, et j’ai cru entendre dire que tu as gardé cette vilaine manie. Du mensonge par omission, parce que c’est plus simple de laisser les autres dans le doute par rapport à ce que tu es. C’est ta manière de protéger ta vie privée, d’éviter de tomber à nouveau sur quelqu’un comme moi. Qui t’aime jusqu’à te détruire.

Et pourtant, je t’assure, j’adorais te voir partir, ébouriffé et vexé comme un chat sauvage, les rares fois où nous nous disputions. Où tu t’animais, t’emportais, où tes émotions se montraient réellement. Est-ce que c’était la peur de toi-même qui te faisait fuir ? Tu t’en voulais ensuite, mais j’aimais me faire pardonner, te cajoler jusqu’à ce que nous puissions parler calmement de tout ça.

Alors oui, je t’aime encore. Mais comme un souvenir, une photo grisée par le temps. Je sais que tu as changé, depuis. Peut-être es-tu devenu plus peureux sur tes relations aux autres. Comme si tu craignais de les perdre comme tu m’as perdu. Oh, oui, ça doit tellement jouer sur ta relation avec les autres... Pardon. Au moins ne reste-tu pas dans la solitude, même si le moindre lapin doit te faire paniquer. Au moins n’ai-je pas détruit cela. Je t’ai pourtant dit que ce n’était pas toi, particulièrement. Nous nous figions sans progresser, quel intérêt pour toi ? Tu valais mieux que ça.

J’aurais adoré que tu perde cette manie de mentir, mais je me suis renseigné sur tes activités. Tu n’as pas changé à ce niveau là. Et pourtant, tu détestais déjà ceux qui utilisent le mensonge pour manipuler les masses, petit paradoxe que tu es. Et le sang ? As tu réussi à passer outre ton dégoût pour lui ? J’aime l’idée que, progressivement, tu deviennes une énigme pour moi. Cela veut dire que tu évolues, que tu continueras à évoluer.

Tu garde dans mon coeur une place toute particulière. Mon alter égo, mon ancien aimé, mon unique enfant.

Gwenolan


Description physique


C’est un sourire avant toute chose, une incurvation rassurante. Elle ne monte pas toujours jusqu’aux yeux, mais elle est là, presque constamment, sur ce visage aux traits délicats. Pour rassurer, pour faire faire, pour aimer, pour nier, pour tout.

Menton pointu nez en trompette, regard nostalgique aux teintes rouges. Avant d’appartenir à un vampire, ces yeux étaient de ce marron orangé qui donnaient un peu de relief, de couleur à ce visage.

Si un humain avait eu cette carnation un peu pâle, ces cernes toujours présentes, on l’aurait pensé malade. Mais c’est un vampire, et malgré sa silhouette tout à fait bien portante, musclée et plutôt grande - dépassant le mètre quatre-vingt de trois centimètres - on peut facilement croire que cette silhouette appartient à un jeune homme. Nulle vieillesse, nulle sagesse ne se lit dans ces yeux, cachés sous des boucles brunes indisciplinées. Souvent portées courtes, par praticité.

Peu de coquetterie se montre sous ces vêtements simples. Un troisième téton, vestigial, se fait passer pour un grain de beauté. D’autres parsèment ce corps délié, hasard déposé ça et là. Quelques cicatrices d’enfant qui a trop vite grandi, d’autres, plus précieuses, datant d’après sa transformation. Des marques d’auto-mutilation, et cette brûlure atroce en forme de croix, juste au dessus du coeur. L’espoir que, si l’argent restait assez longtemps en place, il finirait par creuser la chair et faire cesser la douleur en transperçant l’organe inutile.

Enfin des mains, délicates, qu’on pourrait penser de pianiste. Il n’en est rien. S’il sait chanter d’une voix de bariton distante, il ne s’intéresse à la musique que pour l’écouter et se détendre. Ce sont des mains faites pour aimer, caresser, des mains d’artistes, des mains qui font naître sur toiles toutes les pensées secrètes du vampire à coup d’aquarelles délavées.

Histoire


Résumé

  • 1869  Naissance en Irlande, proche de Droichead Dhá Mhíle
  • 1886  Rencontre Gwenolan
  • 1888  Fuit avec celui-ci
  • 1895 Se fait transformer en vampire par Gwenolan
  • 1899 Quittent l’Irlande pour les Amériques
  • 2065 Installation au Canada
  • 2333 Départ de Gwenolan
  • 2382  Arrivée à Copenhague
  • 2395 Création du secours Vampirique


~°~

20km de Droichead Dhá Mhíle, 1869. La campagne semble avoir un siècle ou deux de retard sur le temps lorsque la famille Sklazaud s’agrandit encore. Enfant unique, Isobel n’a aucun avenir particulier. Il est aimé par ses parents, suit quelques cours au village, va parfois jusqu’à Sklazaud Droichead avec son père pour vendre des bêtes, tous les dimanches à l’église eet chante d’une voix claire avec les enfants de choeurs. Une vie simple, durant ses 17 premières années.

Jusqu’à rencontrer Gwenolan.

Gwenolan, c’est un gentil hermite, qu’on trouve parfois à prier la nuit dans l’église. Il a la 20aine - depuis quelques années déjà, mais cela ne se voit pas - et semble toujours irradier la bonté. Il s’est installé non loin, dans une cabane isolée, et ne fait jamais de mal à personne. Gwenolan, pourtant, a vu la ville - il vient de Killkenny ! - et les enfants aiment bien lui demander des histoires. Surtout Isobel. Et son imaginaire se remplit, lorsqu’il a le temps, de tout ce que l’étrange individu veut bien lui dire.

Mais depuis que Gwenolan est là, les troupeaux vont moins bien. Chez les Sklazaud, une bête est morte d’anémie. Les vétérinaires ne comprennent pas. En pleine période nationale de famine, c’est une catastrophe pour tous.

Alors, cet ermite, même s’il est gentil, même s’il est croyant, devient louche. On parle de le chasser. Isobel, fier de ses 19 ans, écoute les hommes du villag discuter. Il en fait partie, il comprend rapidement que les choses se passeront mal pour Gwenolan. On parle d’exorcisme. De lui faire mal, c’est tout ce que le jeune homme comprend.

Gwen, il l’appelle comme ça depuis une petite année, ne ferait de mal à personne. Il parle toujours d’aider son prochain. Il donne à l’église et, plus d’une fois, Isobel l’a vu aller chercher des médicaments pour les plus pauvres. Il ne demande jamais rien en échange. Il ne laissera personne lui faire de mal. Même si cela consiste en le prévenir et le voir partir.

Une simple proposition. “Viens avec moi, je t’expliquerai”. Les yeux verts qui semble scintiller d’espoir. Ils n’ont que quelques années de différence. Sur le coup, Isobel ne réfléchit pas. La nuit même, il s’enfuit en laissant une lettre à ses parents.Il les aime, il reviendra. Il y croit sincèrement. Quand Gwen ne risquera plus rien.

Il faut quelques semaines pour apprendre qu Gwenolan n’a pas 20 ans, mais bien 10 de plus. Que c’est un vampire. Qu’il était bien responsable de l’anémie des bêtes, parce qu’il ne s’en prend pas aux humains. Peur, refus, acceptation. Isobel l’aime déjà trop pour s’enfuir à cause de ça. Puis, il n’est jamais allé à Killkenny, il a envie de voir autre chose que son village...

Progressivement, les deux hommes se rapprochent, autant qu’Isobel s’éloigne de Dieu malgré l’insistance de Gwenolan pour continuer à aller à l’église. Ce n’est pas réellement un point d’achoppement, mais pour l’instant, le plus jeune n’imagine pas un monde où Dieu et vampires cohabitent...

C’est pour l’anniversaire de ses 26 ans que Gwenolan lui offre la vie éternelle à ses côtés, des mots d’amour qu’il n’osait pas prononcer avant. Et Isobel rayonne de bonheur…

D’un commun accord, Isobel et Gwenolan fuient et émigrent en Amérique. Ils fuient l’Irlande, puis les guerres successives, car il est impossible pour eux d’intégrer une armée. Ils vivent dans l’ombre, à l’écart du monde, ensemble. Ils évoluent et s’aiment, sont heureux. Ils gardent cet esprit de charité chrétienne qu’ils partagent, évitent les contacts avec les autres vampires, s’indignent parfois sans oser intervenir.

Non, ils n’iront pas tuer Hitler pour éviter les déportations. Ils s’isolent, en amérique du sud, au niveau de l’équateur. Guyane, Brésil, Pérou. Où les températures élevées font oublier qu’ils ne peuvent plus profiter du soleil. Ils apprennent à vivre avec leur temps tout en créant le leur. Rien n’importe qu’eux, et ils s’amusent ensemble du monde que créent les humains, puis apprennent à le craindre. Un coup de bol, un test sur les bitcoins, pour voir ce que c’est, par amusement, les place à l’abri du besoin. Que demander de plus ?

You're not gonna stop what we've made together
We are gonna stay like this forever


~°~

Alors que les humains meurent quand bien même ils se sont tous les deux inscrits au dispensaire pour aider à lutter contre Necrosis de tous leurs moyens, c’est un ami vampire qui finit par les prévenir. Le Soulèvement Vampirique. Ils sont contre, bien sûr ! La place des vampires est dans l’ombre. Les choses doivent rester ainsi. Comment faire partie d’une résistance alors qu’on est marqué pour les humains morribonds comme étant du côté de l’ennemi ? Ils tentent, pourtant. Parce qu’ils ne veulent pas voir leur monde détruit par les leurs… Sans succès. C’est amer, douloureux, la preuve qu’ils ne peuvent rien. Le plus jeune tempête, le plus âgé tempère.

Les humains perdent et eux aussi.

Et pourtant, est-ce un mal ? Le monde change, et ils n’ont plus besoin de se cacher. Temps d’adaptation, regret du passé où l’Humain était au coeur de tout. Mais tant qu’ils sont ensemble, au final… C’est le plus important. Ils s’installent ensemble dans une nouvelle ville, au Canada, profitent de n’avoir plus à cacher leur amour ou leur nature. Gwenolan devient contrôleur des impôts et Isobel trouve un simple travail d’employé postal. Ce n’est pas exceptionnel, et alors ?

Look at you go
I just adore you
I wish that I knew
What makes you think I'm so special


Le temps semble se figer dans une routine parfaite, les décennies passent. Aller travailler, se retrouver, s’embrasser. Faire l’amour, se marquer encore, ne jamais passer une journée sans avoir la marque de l’autre sur soi. Leur amour, ils le balancent au visage des gens sans se gêner, il rayonne plus fortement et chaleureusement que la lumière du soleil dont ils sont privés.

Et pourtant… Progressivement, le travail de Gwen prend plus de place. Il reste plus tard au bureau. Il a moins de temps. Parfois, Isobel passe une, voir deux journées, sans la marque de son aimé. Il comprend, pourtant, mais ça fait mal… Et il commence à mentir, servir des excuses à ses collègues, pour couvrir les manquements du centre de sa vie. Ca vient facilement. Ca fait moins mal d’y croire que de se demander pourquoi il n’y a plus le droit aussi souvent. Alors qu’il l’aime toujours autant...

~°~

Puis Gwen disparaît. Du jour au lendemain. Il ne revient pas, en fin de nuit, et l’aube puis le plein soleil et la nuit encore se succèdent sans qu’il ne réponde aux appels inquiets de son compagnon. Une semaine. Aucune nouvelle, il est parti de son travail tout à fait normalement, et il n’est pas rentré chez eux.

Oh it’s been such hell
I wish you well I hope you’re safe tonight
I hope you’re well and what you’ve done is right
It’s been a long day coming and long will it last
When it’s last day leaving, and I’m helping it pass by loving you more


Enfin, le coup de fil tant attendu. A peine une sonnerie, il se jette sur le téléphone.

“Gwen ! J’étais mort d’inquiétude !”

Un silence, un soupir. L’hésitation qu’il ressent, à force de connaître le vampire. Tant d’années ensemble. “Gwen”, répété avec inquiétude et incompréhension.

“Pardon Isobel, je voulais pas t’inquiéter. J’avais besoin de faire un peu le point, d’être seul. Je sais, c’est dégueulasse, je pensais pas avoir besoin d’autant de temps. Mais… Je me suis décidé. Je ne reviendrai pas.
- Je… Pardon, je comprends pas… Gwen, qu’est-ce que tu veux dire ? Tu veux que je te rejoigne, tu en as assez de Calgary ?
- Non, c’est pas ça… Ca fait combien de temps qu’on est ensemble, Is’ ?”

Les réponses deviennent floues, s’emballent. Puis viennent les questions. “C’est quelqu’un d’autre ?” “C’est ma faute ?”. La négociation. “Je changerai”, “On peut essayer autre chose”. La supplication. “Ne me laisse pas”, “je ne sais pas ce que je deviendrai sans toi”. Les adieux.

“Prends soin de toi.”

Gorge trop nouée pour y répondre.

~°~

Les jours passent, la faim creuse les joues, le sang séché marque les draps. Les marques mettent de plus en plus de temps à disparaître, certaines restent une fois refermées. Les poignets, le corps lacéré. La douleur qui permet d’évacuer l’autre douleur. Gwen ne reviendrait pas, c’était inutile. Sur le coeur, sa croix en argent de première communion a laissé sa marque jusqu’à la moindre gravure.

C’est un collègue qui finit par venir voir, entrer de force. C’est un collègue qui manque de se faire attaquer, qui assomme à moitié Isobel, qui l’attache et le force à se nourrir. C’est un collègue qui s’occupe de lui faire retrouver un peu d’humanité. L’appartement, le boulot, la ville, tout est quitté dans la semaine qui suit.

~°~

Des années à errer. Comme si, du jour au lendemain, Gwenolan serait là, souriant, face à lui. Et qu’il lui dirait que ce n’était qu’une mauvaise plaisanterie, qu’il est désolé. Des années à vivre sans s’accrocher, sans réussir à s’accrocher. Un trou dans le coeur que rien ne comblait. Des prières, lui qui n’avait pas prié depuis sa transformation, qui restent dans le vide. Il voudrait juste aller mieux, Isobel… Comprendre. Bien sûr, ils ont parlé, ils se sont expliqués, mais viscéralement, les choses n’ont pas été intégrées.

Les villes passent. Les voyages forment la jeunesse, mais il se sent vieux, fatigué, sans intérêt, sans importance. Plusieurs fois, l’idée de s’allonger et attendre que le soleil fasse son oeuvre lui traverse l’esprit. Il ne vaut rien sans lui.

It’s over isn’t it ?
Why can’t I move on ?


~°~

Il faut des années, des décennies, pour qu’Isobel comprenne. Que toute sa vie ne tournait pas autour de Gwenolan, que c’était pour ça que celui-ci l’avait laissé. Parce qu’il s’accrochait trop, qu’il était trop dépendant. Trouver quelque chose à faire de sa vie, à quatre siècles passés, n’est pas quelque chose de facile… Il s’offre encore quelques années d’errance, mais déjà son coeur mort se gonfle. D’idées, de projet, de vie. La maturation correspond à son arrivée à Copenhague, presque par hasard. Dieu, peut-être, a entendu ses prières…

Don't give me songs
Give me something to sing about
I need something to sing about


~°~

Des années, une fois installé à Copenhague, ont été nécessaires pour monter son projet. Il a négocié avec l’état, avec les dirigeants de la banque de sang. Sans leur accord, pire, sans leur aide, il ne peut rien faire. Il a fait les calculs, les estimations, tout. Il y travaille d’arrache pieds.

Cela fonctionnait par le passé. Les humains y arrivaient. Si les humains y arrivaient, pourquoi pas les vampires ?

I can show you to be strong,
In the real way


Le Secours Vampirique. Le nom est sobre, simple, on comprend de suite. Et lorsqu’il ressort des heures de rendez-vous, il n’y croit presque pas. Un local, du sang, et même de quoi payer des salaires, sans que ceux-ci soient mirobolants. Que demander de plus ?

~°~

Il lui a fallu deux ans encore pour tout mettre en place.

Isobel à présent travaille presque tous les jours au Secours Vampirique, s’assurant avec deux autres vampires que celui-ci est ouvert tout le temps ou presque. Peu de temps pour lui, mais une présence, de la chaleur presque humaine. Des esclaves, les siens, qu’il considère comme des colocataires plus que des sacs de sang. Ne jamais rien faire contre leur gré, ne jamais les blesser.

And I know we can be strong,
In the real way


Puis, aider les vampires à rester stables, même quand ils sont paumés, même lorsqu’ils n’ont plus rien, c’est être encore un peu humain. Couvrir un gamin au créateur psychotique, s’assurer qu’il ne retombe pas dans ses griffes, même si c’est pas très légal, c’est se rappeler qu’on doit se serrer les coudes. Et quand c’est un esclave en fuite ? Certes, on peut pas tous les aider. Mais s’ils viennent quand il n’y a qu’Isobel et ses esclaves au Secours Vampirique… il y a toutes les chances qu’ils ne retournent jamais auprès d’un maître tyrannique. Mais plutôt qu’ils se retrouvent, au lever du jour, en bordure de forêt. Parce qu’Isobel croit. En l’homme, en l’hybride, même le vampire.  Et qu’il a toujours été du devoir des plus forts d’aider ceux qui ont un peu moins de chance, même si ce n’est pas vraiment légal.

Lun 9 Avr - 20:26 Isobel Sklazaud
Anonymous
Invité
Invité

Félicitations, tu es VALIDÉ par Dragan et moi-même ♥️ !


Iso, Iso Iso... Belle crinière bouclée... Veux-tu bien arrêter de me faire pleurer s'il te plait ? ;_; Allez, va, vite ! Va faire plein de RP et sauver plein d'abusés ! ~ <3


Tu peux dès à présent remplir ou mettre à jour ta fiche de joueur, et ensuite, recenser ton personnage !


Ensuite, n'hésite pas si tu as envie à :



Amuse toi bien sur le forum ♥️

Lun 9 Avr - 23:17 Invité
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