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Prénom(s) : Chara Surnom(s) : La mocheté, Yokai, l'abération Âge : 28 ans Nationalité : Japonais Race : Matoutou Falaise (Caribena versicolor) Standing : Luxe (en théorie) Autre : 8 yeux, peau grise, pattes d'araignée dans le dos Chara Si tous les vampires pouvaient prendre un bain de soleil, ça nous rendrait vraiment heureux !  Avatar : Khamoril, OC de Anndr Description mentale Je Je laisse échapper un reniflement méprisant face au scientifique, sourcils légèrement froncés. Je le domine de toute ma hauteur, froid, mécontent. Je ne lui fais pas confiance, laisse échapper une insulte basse lorsqu’il me réprimande, qu’il frappe avec ce bâton électrifié que je déteste pour me faire reculer. Alors je me tends au dessus de lui, profitant de lui mettre presque 20cm dans le dents pour le surplomber. Je me penche, je souris. Froid, mort. Le coup suivant, d’intensité plus forte, me fait m’écrouler. Mon regard reste ombrageux lorsque je me réveille, et je me ramasse sur moi-même. Boudeur. Je ne sais même plus pourquoi nous nous disputions. J’avais raison ? Peut-être, peut-être pas. En tout cas, j’ai mal. Le dressage qu’ils disent. La torture. S’habituer à avoir mal quand ils veulent que j’apprenne à me battre, d’accord. Mais sinon ? Je les déteste. Je m’installe sur mon lit, attrape l’oreiller et le pince pour faire apparaître des yeux. Je trace une bouche, souris. Lui au moins, ses paroles sont réconfortantes. Une habitude d’enfant qui ne m’a pas quittée. C’est avec Sire Oreiller que je fais doucement des plans de conquête du monde. C’est lui qui m’incite à ne jamais me laisser faire, alors que j’essaye de trouver des excuses aux vampires… Elle “Sugoooooi !” s’écrit-elle, les yeux agrandis d’émerveillement. La vie prend possession de ses traits, ses lèvres s’étirent en un sourire presque enfantin. Elle sautille, sourit de toutes ses dents, a un nouveau couinement. “Je veux y aller !” Généralement, les scientifiques refusent. Ils ont notés qu’elle s’excite en voyant combattre, en voyant le sang, dans certaines situations qu’ils n’ont pas encore parfaitement cadré. Alors ils testent. Ils voient leur création chouiner devant les combattants, frustrée. Elle vit très mal la frustration, ils l’ont remarqué rapidement. Elle se retourne, leur sourit, attrape une main de ses doigts démesurés. “S’il vous plaiiit”. Ils acceptent. “Ouiiii !!”, c’est presque hystérique. L’horrible araignée se penche, serre brièvement le vampire, à lui en broyer presque l’épaule, et attend en sautillant qu’on lui ouvre la porte. Elle glousse, se bat avec plaisir. Oh, elle n’a pas le droit de tuer, elle le sait bien. Elle obéit. Elle “abîme”, ponctuant ses coups d’onomatopées dignes d’un dessin animé. Il n’y a pas que combattre qui la fait réagir ainsi. Lorsqu’elle est face à quelque chose qui l’excite, qui l’amuse, qui l’intéresse elle s’anime… Nous Nous, elle et moi, changeant au besoin, comme il est demandé. Nous sommes certainement dociles, plutôt, tant que nous le voulons bien. Elle plus que moi, parce qu’elle est plus simple à comprendre, avec son envie de plaire. Moi, c’est par tranquilité, parce que j’attends mon heure. Nous, nous avons été jugés assez dressés pour être enfin livrés. Nous qui savons nous battre, lire, satisfaire notre futur acquéreur comme une bête de foire, un combattant intelligent qu’il aurait voulu. Capable de rester dans un salon pour faire “joli”, du moins assortis dans le cabinet de curiosité que semble être la maison du “maître”. La décoration que nous n’avons vu qu’en photo ou vidéo nous déplait déjà. Description physique Elle n’est pas belle, cette petite araignée, pas belle du tout. A se demander pourquoi l’excentrique qui l’a commandée voulait une telle créature. “Pour combattre” n’excuse pas tout. Il payait cher, paraît-il, on lui a assez répété, à cette petite araignée. Ayant à présent terminé sa croissance par des mues successives, Elle est tout en longueur. Presque deux mètres de jambes, de bras, de cheveux longs et noirs sur le dessus, fushia vers la nuque. En réalité, la pilosité que présence l’arachnide est entièrement de cette couleur presque fluo, qui lui vient de son espèce. Cela donne à sa peau grisâtre un semblant de vie. Ses yeux - les huit - sont jaunes, cerclés de noir. Si les deux principaux servent principalement à la vision, les autres lui permettent d’adapter sa vue à la luminosité et aux distances entre les objets. Plus elle en ferme moins elle voit. Ses crocs, petits et délicats, sécrètent du venin si elle le souhaite. Cela l’épuise rapidement, ses sacs à venin situés derrière ses oreilles se vidant en une morsure et mettant du temps à se remplir à nouveau. Elle ne tue pas avec ça, paralyse les petits animaux, engourdit plus ou moins les autres, ne fait rien aux vampires. Enfin, sous le plancher de sa bouche, juste au dessus de sa gorge, on note deux interstices, bouchés pour l'instant. Ceux-ci permettent en théorie de faire sortir de la soie d'araignée, trop fragile pour retenir plus qu'un petit animal. On lui a fait deux tatouages, un point rouge au milieu du front, un rattrapage de la couleur de ses lèvres pour les foncer un peu plus. La douleur fut un apprentissage, et son visage fut aussi décoré de boucles d’oreilles diverses. Tout est axé en elle pour inspirer la peur. La paire de pattes d’araignées qui lui sort du dos, pourtant presqu’inutile. Elles se plient et se déplient, sont ornées de la seule partie que l’ont pourrait juger mignonne de la petite araignée, avec leurs terminaisons délicatement poilues, dont deux petites griffes noires ressortent des poils, mais n’ont pas la dextérité de ses mains délicates aux doigts interminables, aux griffes noires. Ses ganglions salivaires sont accompagnés de deux petites poches lui permettant de tisser de la soie, fine et délicate mais collante, qu’elle sait tisser pour s’occuper, en oeuvres d’art éphémères ou cracher sur les gens pour engluer leurs mouvements. Ses muscles sont secs mais bien présents, entraînés sans relâche. Elle devait finir dans l’arène, cette petite araignée Elle aurait dû pouvoir régénérer ses membres, au fil des mues, mais ce gène n’a pas été transmis. Déception de l’acheteur, mais malgré tout, il avait trop investi en elle… Histoire Extravaguant. C’était certainement le terme le plus adéquat pour définir seine Lordschaft von Hyemann, puisqu’il fallait l’appeler ainsi lorsque nous nous adressions à lui. Régulièrement, il tenait à nous avoir au téléphone. Nous ou moi, jamais Elle. Mais nous avions rapidement compris que notre existence, l’absence de hasard génétique que nous étions, nous l’étions grâce à lui. Il fallait être poli lorsque nous parlions à seine Lordschaft, toutes les semaines depuis nos 10 ans pour faire un rapport de notre progrès. Mes six premières années furent assez banales. Je n’en ai que de vagues souvenirs, parce qu’Elle n’était pas là, et en y repensant j’ai l’impression d’avoir été alors incomplet. Le dressage ? Aux petits soins, selon le bon vouloir de seine Lordschaft : il voulait un hybride de combat, mais pas un hybride idiot ou inculte. Elle est apparue plus tard, plus jeune que moi, Elle a formé nous avec moi quand j’avais 15 ans. Sous les coups, la peur, l‘incompréhension. Nous n’avions pas le choix, si Elle n’était pas apparue Je n’aurais pas tenu le coup, ils m’auraient brisé. Elle répondait à leurs attentes lorsque Je n’y arrivais pas, Je m’occupais de ce qu’Elle ne savait pas faire. Elle sait bien se battre, Je peux réciter plusieurs heures de poèmes de Byron. Et chanter, aussi, bien que pour les deux activités j’aies du mal à y mettre une quelconque émotion. Seine Lordschaft von Hyemann nous fit apprendre le combat, le chant, la peinture, la littérature et les langues, trois. L’anglais, obligatoire lorsque nous lui parlions de nos progrès, le japonais, plus pratique vu le lieu où nous étions, et l’allemand. Ah, l’allemand. Il nous demandait des descriptions, en allemand. Ce que nous portions. Ce que nous pourrions faire avec notre bouche, notre corps. Et quand nous lui parlions ainsi, sa respiration se faisait plus courte. Nous répondions “ja” lorsqu’il nous demandait si ça nous excitait aussi. Nous l’encouragions parce que c’était ce qu’il fallait faire, jusqu’à ce qu’il s’arrête, qu’il nous félicite en nous promettant de nous montrer, plus tard. Elle était curieuse, Je n’avais pas envie. Nous nous sommes rangés à mon avis, mais nous avons continué tout de même à lui parler allemand. C’est lui qui a tout décidé, nous étions son hybride sur mesure. Les techniques de combat que nous avons apprises, le seuil de résistance à la douleur qu’il voulait pour nous - même s’il ignore que c’est celui d’Elle et non de Moi, je souffre beaucoup plus vite. Tout.Il n’y avait que sur le domaine où nous devions lui parler allemand qu’il tenait à être notre seul professeur, lorsque nous nous verrions enfin en vrai. Qui était-il, au fond, ce seine Lordschaft von Hyemann ? Un passionné, un collectionneur. Son dernier hobby, remontant à un demi siècle plus tôt, était les araignées. Il nous avait montré plusieurs fois, amusé de notre horreur évidente, des spécimens morts conservés. Elle refusait de l’admettre, je savais que nous finirions ainsi. Se battre, agrémenter sa pièce à vivre, son lit, puis finir dans un cadre en bois avec des épingles partout. Quand il fut temps, on nous opéra pour s'assurer que nous ne lâcherions pas de la soie dans l'avion, que nous aurions à supplier notre maître pour avoir l'opération inverse. Elle saisit une opportunité lors du voyage sans retour qui nous attendait : suite à une tempête, notre avion fit une escale imprévue à Copenhague. Première fois hors du centre, premiers pas dehors, collés derrière notre accompagnateur qui voulait prendre un peu l’air. Elle saisit l’opportunité, brusquement, lui brisant la nuque avant de partir en courant. Qu’importe qu’il ne meure pas vraiment, tant que nous pouvions disparaître dans la nuit de Copenhague. Et ensuite… Oh, l’adaptation est dure, nous ne connaissons rien. Nous avons pu rejoindre quelques esclaves libres, dehors, mais… Il y a bien trop de choses à découvrir en ville, loin de ce monde où nous avons été cloîtrés. Puis, il n’a pas fallu grand chose pour nous convaincre de nous engager “contre” les vampires, autant que possible. Et pour ça… Autant s’attaquer à un symbole. Reste à trouver lequel… |
Dim 8 Avr - 19:43 Chara
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Félicitations, tu es VALIDÉE, belle et grande araignée rebelle à poils roses fluos  !Bonne chance et longue vie à ton bonhomme multi-pattes ! (Je le trouve chou depuis le début, dans sa façon de se réfugier auprès "d'Elle" et avec ses manières d'enfants... Le passage de Sire Oreiller est juste... Mraaaaouh <3) Tu peux dès à présent remplir ou mettre à jour ta fiche de joueur, et ensuite, recenser ton personnage ! Ensuite, n'hésite pas si tu as envie à :
Amuse toi bien sur le forum |
Dim 8 Avr - 20:04 Invité Permission de ce forum:
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