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Prénom(s) : Denis, Krsta ; Nom(s) : Morgen Savčenko ; Surnom(s) : Delilik ; Âge : 714 ans ; Âge apparent : 38 ans ; Date de naissance : 1788 ; Taille : 182 cm ; Nationalité : Bosnien d'origine ; Orientation : Daddy ; Métier : Wiper ; Autre : Faculté de myosis perdue à l'œil gauche (pupille constamment dilatée) ; Engendreur de chaotique depuis 1845. Denis Morgen Savčenko Denis s'est longtemps cru être le seul de son espèce sur Terre. C'est toujours vrai aujourd'hui. Avatar venant de… ZARA H Description mentale Quatre cent soixante-dix-huit évaluations psychologiques. Quatre cent soixante-dix-huit rapports faisant état de quatre cent soixante-dix-huit conversations autour du même sujet, quatre cent soixante-dix-huit fois remis en question pour en venir toujours à la même conclusion : Monsieur Morgen est un être d'une opiniâtreté et d'une volonté remarquables. Deux qualités qui, cumulées à son ancienneté, donnaient à redouter l'efficacité de son travail. En quatre cent soixante-dix-huit ans de service, Monsieur Morgen n’avait pas commis la moindre imprudence, que ce fût en remplaçant ou contraignant des souvenirs embarrassants ou en s’assurant de leur persistance année après année. Il faisait de la fine couture avec la mémoire du vivant, taillait les parties immergées de l'iceberg, rabotait quelques envies comme autant les traumatismes pour en faire des expériences dissuasives ou des stimulis, si bien qu'il parvenait la majeure partie du temps à ne pas estropier la structure spécifique du schème de pensées même le plus précaire — il restait bancale, et celui de qui il avait visité la tête, en général, aussi sain qu'il ne l'était ad initium, quoique l'inconscient marqué par sa griffe. Une subtile souvenance, une familiarité absconse à une odeur, un lieu, un objet évanouis dans la nuit qu’il laissait en signature dans les mémoires une fois son office fait et qui, semblait-il, suffisait apparemment à suspecter chez lui quelques débuts de défaillances psychiques, comme si le vieux Morgen avait pu s'émietter dans la tête des autres en cinq siècles lors qu'il s'était constitué pleinement de lui-même par le biais de ses influences deux siècles durant sans le moindre contrôle. Il était dérangeant pour ça : certes son naturel affable le rendait-il facilement abordable, certes semblait-il ne jamais élever la voix ni hausser un sourcil plus haut que l'autre et certes encore pondérait-il ses interventions avec politesse et galanterie en face de ses semblabes… Tout en même temps, il donnait l’impression perturbante de lire intimement et continuellement au travers les autres et de se récréer intérieurement de sa supériorité, de ses atouts comme plus généralement des drames et des sordides affaires qu’on lui mettait sous le nez. Pointé du doigt, il ne s’étonnait pourtant pas. Suspecté, il ne s’affolait pourtant pas. Provoqué, il ne réagissait pourtant pas. Menacé, il ne s'inquiétait pas : de tout temps et dans toute situation, il faisait preuve d’une assurance inébranlable en son inerrance psychique. L'âge, sans doute, qu'il disait pour justifier ses réalités ambiguës, mais puisqu'il était bien question de vérifier les effets de ce dernier sur la stabilité de sa personnalité et sur la réussite de ses devoirs, le psychologue en charge de ses évaluations annuelles supposait pour lui-même que l’absence de défectuosités en apparence s’expliquait essentiellement par sa grande faculté à manipuler son auditoire afin de lui faire voir ce qui l'arrangeait. Parce qu'il arrangeait certainement la hiérarchie de savoir son wiper peu bavard et peu influençable, Monsieur Morgen s'était quatre cent soixante-dix-huit fois rendu d'une humeur égale à ses entretiens annuels, qu'il plût, ventât ou neigeât. Quatre cent soixante-dix-huit fois, il offrit un cadeau de courtoisie au psychologue qui lui avait été imposé malgré ses quatre cent soixante-dix-huit refus et, parce qu’il ne parlait jamais de rien d’autre que de quelques anecdotes anodines décrivant une vie des plus ordinaires malgré ses allures sophistiquées et ses manières alambiquées faites pour attirer ou détourner l’attention, le psychologue pensait sans trop avoir à se forcer que son confrère considérait peut-être leurs entrevues comme de vastes plaisanteries, sinon un jeu dont le principal challenge était pour lui soit de n’en dévoiler chaque année que le moins possible, soit de le faire craquer, lui, en premier. S’il l’avait très tôt confronté à cette analyse-là, soulignant l’inutilité de leurs rencontres puisqu’il ne s’y prêtait pas honnêtement et l’importance des conséquences que cela pouvait avoir sur sa situation, Denis Morgen avait sur le coup si bien imité l’innocence de la surprise et si vite cherché à dissiper ce qui semblait pour lui n’être qu’un odieux malentendu que le psychologue avait presque réellement cru être parvenu à percer ses défenses narcissiques. Mais tout étant tout aussitôt revenu comme au premier jour, l’évaluateur avait été forcé de comprendre dans quelle espèce de boucle infernale leur relation se trouvait : Morgen ne le laisserait accéder à rien, s’amusait à le mener par le bout du nez avec ses remarques équivoques, cachait sa condescendance derrière ses propres convictions scientifiques… si bien que le psychologue fut persuadé qu’il n’arriverait pas à s’extraire de ce pattern sans fendre le crâne de son patient pour y déceler, enfin, toutes les mécaniques aberrantes ou saugrenues cachées sous cette face de moins en moins lisible et de plus en plus désagréable à observer, même une fois par an. Que ce fût précisément ce qu’attendait Monsieur Morgen effleura vaguement son esprit lorsque ce dernier accepta, après une très courte réflexion et un haussement d'épaules qui confirmèrent au psychologue qu'il ne s’agissait bien pour lui que d’un jeu, de réaliser son évaluation sous inhibiteurs. Comme il arriva la nuit dite, ponctuel comme toujours, avec un petit quelque chose pour lui comme chaque fois, son expression usuellement affectée peinte au visage et un mollet fraîchement arraché pour toute excuse justifiant que la procédure n’aurait pas lieu, le psychologue comprit qu'en plus de son opiniâtreté et de ses volontés, Morgen était prêt à ramener à l'état de cendre chacun des petits secrets entassés dans sa tête plutôt que de lui céder la moindre parcelle de son esprit en pâture. Qu’il le fût par dévotion pour le Règne ou pour cacher d’autres choses était la question à laquelle le psychologue avait quatre cent soixante-dix-huit fois tenté de répondre. Description physique Cette nuit là, plusieurs détails frappèrent le psychologue à propos de Denis. Outre la jambe arrachée jusqu’à l’os qu’il mit en évidence sous ses yeux en l’appuyant sur le bureau pour ne soi-disant pas tacher le fauteuil et l’apparence feinte de sa souffrance — ne venait-il pourtant pas de faire tout le chemin, ascenseur et dédales de couloirs compris, pour exhiber sa jambe ensanglantée bien malgré la douleur ? —, Monsieur Morgen ne lui faisait plus exactement le même effet que le Monsieur Morgen qu’il avait côtoyé jusqu’alors. Il était autre chose. À l’évidence, il s’agissait bien de lui, mais l’homme présentement avachi se pourléchant et se mangeant les lèvres après chaque gorgée de sang bue à même la carafe n’avait plus grand chose à voir avec l’indifférent esbroufeur au teint lisse et uniforme qui n’avait pas besoin de faire de grands efforts pour se rendre agréable à l’œil. Il n’avait rien à voir avec le muscadin aux origines discutables qui prenait soin d’apparaître toujours bien mis dans ses vestons et ses gilets assortis à une collection de par-dessus toujours ajustés. Denis Morgen, avec ses yeux clairs aux longs cils blonds, ses cheveux d’ange, ses tempes franches, sa voix suggestive et sa langue chaude, donnait habituellement à l’esprit l’impression de pouvoir être pour quiconque n’importe quelle figure latente à Œdipe autant qu’un lascif et sensuel énergumène très conscient des fantaisies et des rôles qu’il pouvait endosser et charrier à travers lui. Il avait le geste parfois épique qui laissait entrevoir les latitudes d’un corps manié avec la même science que son esprit, l’ongle long, la coiffure faite et les pierreries coordonnées à ses fermoirs de vestes voire, et c’était soupçonnable, à ses mouchoirs de poche. En sommes, Monsieur Morgen faisait plutôt bonne impression à qui ne tendait pas l'oreille ou ne plissait pas trop l'œil ; esthète de son temps, il avait fait bon effet au psychologue au début, notamment parce qu'il avait les airs d’un dandy inoffensif des plus coquets et respectables de prime abord... puis parce qu’il avait par ailleurs le mérite d’être discret et de savoir quand, comment s’effacer du paysage quand il n'y était plus désiré. Mais cette nuit là, donc, Denis Morgen était changé. Cette nuit là, il était nettement moins séduisant qu'il pouvait l’être quand bien même il s’était bellement vêtu. Ce n’était pas tant comment il s’était salement abîmé, ni les taches et les déchirures qu’il s’était faites qui altéraient le portrait du personnage, même si son visible nonchaloir vis-à-vis du sang dont il était maculé et de son pantalon bon à jeter allait une fois de plus en contradiction avec tous les aspects méticuleux et raffinés qu’il avait montré jusqu’alors. Il sembla au psychologue que Monsieur Morgen avait fait tomber son masque de parade, volontairement ou non, et que pour la première fois depuis leur rencontre il se montrait enfin sans ses artifices bien moulés. Son vrai visage était marqué par le temps ou les aléas d’une vie austère, mais certes les traits fatigués et graves pesant sur les creux de ses joues et les angles de sa mâchoire étique certainement accentués par le traumatisme de la blessure, il lui semblait voir sur sa face soudainement éprouvée et rude de vieilles cicatrices presque effacées auxquelles il n'avait jusqu'alors pas prêté attention. Elles apparaissaient par-devers lui quand Morgen bougeait la tête pour observer sa plaie — sans le moindre état d’âme — et faisaient mine de disparaître sitôt qu'il reportait ses deux horribles yeux plus asymétriques que jamais dans les siens. Ceux-là, se rendit-il compte, avaient si naturellement happé et concentré toute son attention que le psychologue se mit à douter d'avoir un jour réellement pris le temps d'observer autre chose chez le wiper, comme il n'avait jamais trop su sur quel œil se fixer en parlant ni lequel soutenir en l'écoutant. L’un donnait la sensation de n’être pour lui qu’un étonnant amuse-gueule et inspirait la méfiance quand l’autre fascinait pour l’appétit de désir qu’il renvoyait à qui se reflétait dans la grosseur de sa pupille dilatée. Même si c’était abracadabrant, le psychologue se surprit à penser, regardant sa pupille la plus inquiétante et comment il déglutissait avidement ses larges goulées sans plus s’arrêter, que, comme pour sa jambe, Denis avait peut-être fait exprès de se bousiller l’œil pour mieux abuser le monde. Puis il se surprit à penser encore, regardant l’autre pupille enjôleuse et les ruissellements qui débordaient de ses lèvres trop minces pour aller se perdre sur sa gorge épaisse et goulue, que s’il s'agissait là encore d'une espèce de manipulation bâtarde faite pour parfaire ses mises en scène et ses costumes déloyaux, alors son patient était certainement plus déséquilibré que ne l’étaient ses jambes et, lui, plus con qu'il ne l'avait cru. Du reste il fut sûr que s’il l’interrogeait à propos de son accident comme il l’avait fait de ses yeux, Monsieur Morgen se serait présenté comme l’innocente victime d'un autre odieux malentendu qu’il avait vraiment tenté de dissiper sans employer sa force — et se faisant, sans doute aurait-il eu l’air plus patibulaire qu’en s’empiffrant comme un ogre boulimique car seule sa force paraissait mieux déguisée que sa faim. Mais si jamais il lui prenait l’envie un peu naïve et folle de le questionner sur ces entailles comme des stigmates d'aspersion qui lui déformaient le sourcil, le nez, la lèvre ainsi que certainement d’autres parties moins visibles de son corps fuselé, alors le psychologue était sûr — peut-être à en parier sa jambe ? — que l’autre se contenterait d’avoir pour lui un de ses sourires indulgent ou paterne, qu’il dresserait et agiterait dans sa direction son index à l’ongle aiguisé tel un savant-fou imprévisible, sa jaspe rouge tremblante entre deux phalanges cagneuses, et qu’il prendrait un (faux) faux-air d’accusation pour (faussement) faussement l’avertir qu’il s’aventurait sur un terrain qui dépassait de loin ses fonctions cognitives. C’était généralement lorsqu’il disait ce genre de choses que son visage creux et son regard lointain regagnaient de leurs superbes occultes, comme si Denis Morgen ne s’animait plus vraiment que dans ses propres obscurités. Histoire
Denis avait souvent l'impression d'avoir passé la majorité de sa vie affamé. Il se rappelait davantage du poids de cette faim, comme s'il s'agissait de l'essence même de son existence, d'un parasite autant que d'un privilège, qu'il ne se rappelait des grandes étapes qui avaient fait de lui un homme, puis une bête, puis le gardien des secrets du règne vampirique. Pour lui, tout passait nécessairement par la Faim. Il s'agissait à la fois d'un sentiment, d'un souvenir et autant d'une manière d'exprimer cette espèce de ferveur qu'il portait à même les tripes dès la naissance et qui n'avait cessé de grossir tout au long du maigre chapitre de son incarnation humaine, pour exploser viscéralement au cœur de son immortalité. De son passé d'homme, Denis ne retenait que peu de choses ; moins parce qu'il était bizarrement orchestré dans sa mémoire par la force de ses convictions, de ses jongleries au travers les ères et les sociétés, de ses vies antérieures et de ces masques sans cesse renouvelés que parce qu'il l'estimait finalement triviale. Dépourvue du moindre intérêt, il y pensait rarement et, chaque fois qu'il se la remémorait, c'était davantage une surprise pour lui-même, une impression de déjà vu soulevée par les sens, l'atmosphère, les pressentiments tous corrélés par la Faim. Une espèce de distorsion cognitive le prenait dans tous les cas, le poussait à mélanger les époques, les hommes, les bêtes et les empires. Sa vie d'avant, il ne pouvait la concevoir autrement que comme un souvenir impersonnel ; une étrangère dont il avait vaguement entraperçu les traits ingrats, sinon rien de plus qu'une phase fœtale dont ni la forme, ni le développement ni du reste le nom n'importaient réellement en comparaison de sa métamorphose finale. Parce que le divin ne se questionne jamais à propos de l'Homme ou de son passé, Denis accorde trop peu d'importance à ce qu'il a été avant de Devenir. En outre, il se figurait très bien avoir perdu la conscience du temps en même temps qu'il avait atteint l'apogée de son Être et qu'il s'était détaché des affres des civilisations au beau milieu des ténèbres. Terré avec celui qui lui avait offert de survivre à la peste — à la colère divine ! —, puis avec lui-même, puis avec ceux qu'il choisit d'emporter dans son tombeau obscur, quoique jamais très longtemps, il résolut la majorité des questions existentielles qu'une conscience humaine, toute musulmane ou savante fût-elle, ne pouvait se formuler. De son enfance d'esclave, de soldat, de médecin, il se rappelait mieux des rues de Constantinople pleines des cadavres de ses pairs que de ses beaux jours en tant que janissaire, mieux de son besoin viscéral de décortiquer, toucher, analyser, comprendre et résoudre le fonctionnement d'un cerveau malade que des soins qu'il avait pu prodiguer à ces même malades durant l'insurrection et mieux, encore mieux du goût du premier sang qu'il avait bu avec Faim que du premier visage qui l'avait vu naître, mieux que celui de sa première mère, que celui de son premier père, que celui du Sultan qu'il avait servi toute sa vie, il se souvenait du sien, rayonnant d'une réplétion qu'il ne connut plus par la suite. Au fond, les souvenirs n'ont à ses yeux que peu d'importance — les siens, tout du moins, aussi les rend-il inaccessibles même à lui-même pour leur préférer ceux des autres dont il se gave goulument comme d'alors des articles, observations, théories servant ses savoirs de praticien morbide avant que la psychiatrie ne fût éthique. Jadis, il vivait déjà d'instant présent et d'instinct ; il aimait se faire maître du moment, à tout moment en lutte avec cette Faim d'autant plus lancinante aujourd'hui qu'elle lui avait entièrement profité les dernières années du siècle de l'Homme. Elle y était alors des plus voraces, des plus débridées, jouissances et délices dévorants sitôt la saveur savourée, et des plus orgastiques comme rien, personne, n'était à la mesure de son Être. D'être seul sur ces terres devenues un vaste terrain d'expérimentation lui procura certainement toute l'amplitude nécessaire à la découverte de ses dons exceptionnels. Même avant la contagion, il n'était déjà plus seulement question pour lui que de se nourrir : la Faim avait pris les traits d'un rite, d'un sacrement, d'une offrande en partage entre lui et ceux, éventuellement, qui survécurent à sa débauche boulimique. Chasser sans être vu, charmer sans être reconnu, se faire plus malin que l'évolution elle-même ; il fut la maladie foudroyante emportant enfance, raison et brebis rendues folles par le murmure des ombres nocturnes. Partout où il engendra, on parla de Delilik, une frénésie mentale qui poussa la majorité de ses victimes au cannibalisme puis au suicide. Ces enfants-là, il n'en voulut pas longtemps. S'il devait être un regret pour lui, ç'aurait plutôt été celui d'avoir un jour rencontré l'un de ces premiers vampires scandinaves et de l'avoir suivi dans l'engendrement de ce nouveau monde, proie parmi les proies qui lui parut sur l'instant être à la hauteur de sa famine insatiable, avant que les lois ne la musèlent. Celui de les respecter, aussi, et de s'être plié à cette révolution comme aux beaux appâts piégeux d'un leurre sont aujourd'hui à ses yeux difformes deux mauvais choix dont il lèche quotidiennement la plaie sous ses airs de partisan indéfectible. S'il est partisan de quelque chose, c'est de ces grandes tablées où l'Homme fait face au fatalisme de son humanité. Pour ça, il crut — et croit — en la Royal Blood Bank. Le temps de quelques siècles, parce qu'il eut moins faim des autres que du futur, Denis redevint peut-être un peu plus humain lorsqu'il prit sa place de wiper et qu'il eut, une fois encore, la largeur de démontrer toute la grandeur des dons que sa malacie d'ogre anthropophage lui procurait. Parce qu'il avait déjà derrière lui des générations d'enfants nés de sa Faim gargantuesque, et autant de temples érigés à sa propre gloire dans les confins des esprits de ses survivants, il fut évident que la constitution du règne fédéral lui permettrait de se sustenter à loisir des parts et des mets que sont pour lui les damnés et les laissés pour compte. Esclaves, rebelles, vampires condamnés… tous, autant de restes oubliés dont il se rassasia sans laisser la moindre miettes des siècles durant. Il joua le jeu de ces lois, qui furent autant de poignards, de douleurs et de supplices à sa Faim avec le temps. Lorsqu'elle revint, aussi insupportable qu'à l'origine, fiévreuse, frénétique et originelle, il fit ce qu'il avait toujours fait : il se terra, caressa le ventre de la bête et attendit l'heure où l'Homme dîne pour s'inviter à sa table et l'éclairer de son existence. Parfois, il consent à le laisser repartir avec davantage de morceaux qu'il n'en emporte sur son passage. |
Dim 14 Juin - 0:22 Denis Morgen Savčenko
Messages : 33 |
Sanlouté Il se pourrait bien que je puisse avoir besoin d'un délais supplémentaire pour finir cette fameuse histoire, le temps de mettre en ordre la quantité un peu trop généreuse d'informations et de notions qui me semblent importantes à la légitimité du personnage. J'ai BIEN commencé la rédaction, mais il me faut reconnaître qu'à passer trop de temps à me prendre la tête sur la forme, le fond en pâti et ne sera pas pondu dans les délais Merci pour votre patience et votre compréhension En attendant, je lèche un poussin qui écoute Céline. Kamoulox. |
Dim 28 Juin - 0:50 Denis Morgen Savčenko
Messages : 125 Métier : Général de la Milice |
Félicitations, tu es VALIDÉ par Alia et moi ! Pfiiiouuuh, vraiment une belle fiche. C'était très agréable de te lire (mais terrifiant aussi), tu as poussé sa psychologie super loin et je le trouve tip-top. Hâte de le voir en jeu Tu peux dès à présent remplir ou mettre à jour ta fiche de joueur, et ensuite, recenser ton personnage !
Ensuite, n'hésite pas si tu as envie à :
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Lun 10 Aoû - 17:55 Wolfgang J. Von Hertling
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