À l’heure actuelle, la Terre abrite quelques 3 milliards d’êtres humains et bien qu’étant, en nombre, très supérieurs aux vampires ils ne sont plus que considérés comme un vaste garde-manger. Le quotidien d’un humain varie grandement d’un individu à l’autre et certains jouissent d’une existence relativement commode tandis que d’autres luttent chaque jour un peu plus pour leur survie.

Depuis la prise de pouvoir des vampires, quelque part en l'an 2000, les humains sont produits et élevés dans des centres de reproduction, plus ou moins luxueux, soigneux et réputés. Si l'état produit un quota d'humains standardisé selon un cahier des charges minutieux (les PILLS), la création de nourrissons n'est toutefois pas le privilège de l’institution publique. De nombreux acteurs peuplent le fructifiant marché de l’esclavagisme et de nouvelles structures voient le jour chaque année. Certaines aiment mettre en avant une ou plusieurs spécialités tandis que d’autres préfèrent proposer un large catalogue.

Les esclaves sont tous pucés, soit dès la naissance soit dès leur capture. L'implant permet d'accéder au dossier de l'individu ainsi qu'aux coordonnées de son actuel propriétaire. Généralement, la puce est profondément implantée dans l'avant-bras, mais si ce n'est physiquement pas possible, d'autres emplacements tels que l'épaule, la nuque ou le mollet sont préférés. Seuls les esclaves les plus coûteux bénéficient d'une puce permettant la géolocalisation, plus chère elle n'est implantée que par des sociétés privées ou des centres de reproduction luxueux. Les hybrides de combat classés comme étant dangereux doivent également porter une puce GPS.

Les enfants quittent en règle général le centre de reproduction dont ils sont issus entre quatre et six ans mais des dérogations peuvent être permises, notamment pour des utilisations très particulières qui nécessiteraient une prise en charge plus jeune. Il arrive, selon la structure qui s’occupera de leur dressage, que le transfert soit plus précoce ou davantage tardif. Le produit est ensuite éduqué et préparé à sa vie d’esclave, l’apprentissage dépend de l’établissement et est laissé à sa discrétion. Les PILLS sont, par exemple, alphabétisés et prêts à l’entretien classique d’une demeure ou d’un commerce.

Un être humain peut être mis en vitrine dès seize ans mais la plupart des boutiques préfèrent commercialiser des produits plus matures à l’âge de dix-huit ans.

Afin de vous donner des idées nous avons créé un recensement des centres déjà en place sur le forum (vous pouvez évidemment inventer celui de votre personnage).

Les PILLS sont des esclaves financés, conçus puis éduqués à l’initiative du gouvernement et sous la direction de la RBBC (Royal Blood Bank of Copenhagen). Il s’agit d’humains mâles standardisés selon un cahier des charges qui est voté en assemblée et revu régulièrement. Il garantit un certain niveau de qualité ce qui fait des PILLS des produits plutôt appréciés.

Les PILLS sont séparés de leur mère dès leurs 3 ans, et mis en vente dès leurs dix-huit ans; Ils sont produits par centaines chaque année et sont vendus au prix unique de 2500$. Ils savent tous lire, écrire, compter et maîtrisent au minimum deux langues dont l’anglais. Ils sont en mesure d’entretenir une propriété de taille correcte et, sélectionnés pour leur bon caractère, ils peuvent également travailler.

Un PILLS n’ayant jamais été acheté est envoyé, à ses vingt-cinq ans, dans les cellules de la RBBC, par défaut.

• Seuls les établissements agréés par le Conseil Fédéral de Copenhague et en possession d’une licence valide peuvent commercialiser des mortels.
• Chaque établissement doit soumettre un cahier des charges explicitant ses processus d’élevage et / ou de détentions, des inspections ont lieu régulièrement pour assurer la sanité de la fillière.
• Le taux de mortalité au sein d’un centre de reproduction, d’un établissement de dressage et d’une boutique ne doit pas dépasser 20% de la production.
• Les esclaves provenant de l’étranger doivent être munis d’une puce compatible et mise à jour avec le système de Copenhague ou des frais seront appliqués à la douane pour permettre le changement de puce.

• N’importe quel vampire sevré peut acheter un mortel, hybride ou humain, pourvu qu’il soit en mesure de présenter des papiers d’identité ainsi que de justifier d’un niveau de vie suffisant pour subvenir aux besoins d’un être vivant.
• Un vampire peut posséder autant de mortels qu’il le désire pourvu qu’il puisse toujours subvenir à leurs besoins.
• Un propriétaire s’engage à présenter son ou ses esclaves chaque année chez un médecin spécialisé pour un bilan de santé et permettre la mise à jour des informations contenues dans la puce.
• Un propriétaire qui tue ses esclaves se verra traduit en justice puis jugé selon la juridiction de Copenhague. Les cas classiques sont sanctionnées d’amendes à hauteur de la valeur de l’esclave assassiné. En cas d’impossibilité de payer le montant de l’amende, le vampire se verra condamné à effectuer des travaux d'intérêt généraux. Si un vampire tue l’esclave d’un autre, l’amende s’en verra doublée.

125 ans ap.SV, les scientifiques créent une nouvelle espèce humanoïde, plus résistante au virus Nécrosis. Ces êtres sont nommés “Hybride”, de part leur ADN mélangé à des gênes animaux. Les hybrides sont une tentative de pallier la faiblesse de l'espèce humaine en prévision d'une nouvelle épidémie de Nécrosis. L'extinction de l’humanité menant inévitablement la race vampire au trépas, à défaut de pouvoir se nourrir.

Depuis cette date, des hybrides de toutes sortes ont été expérimentés et créés, certains à partir d'animaux ou de créatures éteintes, le coût de production est alors aussi exorbitant que l’est le prix de vente de la créature.

Un hybride peut n’avoir aucun attribut visible de son hybridation tout comme il peut en posséder une ou plusieurs caractéristiques physiques. Les hybrides possédant des particularités leur permettant potentiellement de s’échapper (hybrides volants, aquatiques, etc…) ont obligatoirement une puce GPS permettant de les localiser.

Note : il est envisageable de transformer un hybride en vampire. Toutefois, compte tenu de la puissance et de la dangerosité potentielle d’une telle créature, la transformation ne sera autorisée qu’après une sévère étude du dossier de l’individu, et des tests psychologiques. La première transformation d’un hybride en vampire à eu lieu en 312 ap.SV et reste, encore à ce jour, une pratique peu répandue.

La période de probation où l’hybride vampirisé dépend de son créateur est de 5 ans. Pendant cette période, il porte encore sa puce, mais gagne des droits, comme un jeune vampire. La puce est retirée après les 5 ans, et le créateur n’est alors plus légalement responsable de sa progéniture

Si les hybrides peuvent posséder des caractéristiques animales, ils peuvent également, lorsqu'ils sont dotés de gènes d’espèces venimeuses, produire du venin. Il s’agit cependant d’un phénomène peu répandu ; en effet, ce genre d’hybrides est dangereux pour les autres mortels et, selon les effets et l'intensité du venin, pour les vampires également (bien qu’une morsure d’hybride venimeux ne causera jamais leur mort, et que la durée des effets sur les vampires varie selon la puissance du poison ainsi que, bien évidemment, l’âge du vampire. Un vampire tout juste transformé subira les effets du poison pendant une heure, voire plus, alors qu'un vampire de 500 ans n'en souffrira qu'un quart d'heure par exemple et, mais restera maître de lui-même, etc.).
Ces hybrides sont conçus dans la majorité des cas pour les combats en arènes. Tuer un esclave étant illégal, les quelques hybrides dont le venin est mortel sont bannis des arènes légales – ce qui ne les empêche pas de combattre officieusement dans les arènes illégales. Il faut toutefois noter que les hybrides dangereux sont équipés d'une puce GPS, donc les hybrides venimeux mortels – pour peu qu'ils soient déclarés – le sont également. Il est important de signaler que les centres de reproduction sont tenus par la loi de déclarer la création d'hybride classé dangereux.
Si un hybride venimeux ne combat pas, voire est utilisé en tant qu’hybride domestique, il est demandé par la loi de lui extraire son venin (en le forçant à mordre, voire à piquer, un objet et non une personne, afin de forcer la sortie du venin). L’absence de venin sera vérifiée par le médecin lors de la visite médicale annuelle obligatoire pour tout esclave. Il est également possible de demander au médecin d’effectuer l’extraction lors de visites fréquentes (selon la vitesse de régénération du venin, qui varie chez chaque hybride).
La puissance et les effets du venin dépendent uniquement de l’espèce dont est issue l’hybridation. Un venin ne pourra jamais être plus puissant que celui de l’animal dont il provient.

Lorsqu’un esclave qualité PILLS se retrouve en boutique de seconde main, à partir de 30 ans, il ne lui reste généralement plus que 6 mois pour se faire acheter avant d’être envoyé à la RBBC. Pour les esclaves en mauvais état, ce délai tombe souvent à 2 ou 3 mois. Pour ceux plus prestigieux (qualités artistiques pouvant être mises en avant, prouesses génétiques, esclave de combat en bon état), les boutiques les gardent plus longtemps, rarement plus d’un an.
Il est à noter que la RBBC donne environ 200$ pour la récupération d’un esclave (cette somme peut être majorée ou minorée en fonction de l’état de l’esclave et l’évaluation du temps où il pourra être branché et servir de poche de sang).

Depuis que les humains sont produits en série, les manipulations génétiques sur eux n’ont cessé d’augmenter. Au début, il s’agissait simplement d’une sélection des gamètes pour éviter les tares génétiques, limitant ainsi la perte pécuniaire liée à la création d’un enfant impropre à la consommation. En 10 ap.SV, tous les facteurs de tares génétiques graves (trisomies et monosomies) étaient systématiquement écartées avant même implantation et le génome humain était entièrement décodé. Progressivement, avec les avancées scientifiques permirent de sélectionner les caractéristiques physiques des embryons produits, en fonction de ce qui était demandé par le public.

Il fallut attendre 55 ap.SV pour réellement parler de manipulation génétique : au début, cela se limita à des yeux un peu trop vifs pour être naturels, une peau toujours hâlée, etc. Il y eut quelques ratés, mais cela se stabilisa très vite. L’étape suivante fut de modifier, et non plus simplement altérer, les couleurs exprimées. Ce fut  en 75 ap.SV qu’on commença à voir quelques nourrissons aux cheveux et aux yeux non naturels, et, le temps de s’assurer que les produits étaient conformes, ils furent mis sur le marché en 100 ap.SV.

Il est utilisé pour ralentir ou stopper momentanément les maladies humaines ou permettre de soigner des blessures récentes (lacérations, contusions, etc). Il permet de rattacher un membre coupé ou arraché s’il est administré suffisamment tôt, toutefois, si l’appendice est perdu...il ne permet pas de le faire repousser.

Le sang de vampire agit comme un booster, son absorption fatigue beaucoup les humains. Leur organisme est sur-stimulé pour se régénérer incroyablement rapidement. Il peut créer une dépendance, ou non, dépendamment des profils.

Les humaines qui ne sont pas sélectionnées pour enfanter sont dédiées au prélèvement sanguin et sont, comme tous les autres humains de cette catégorie, parquées dans de minuscules cellules aseptisées afin d’être régulièrement ponctionnées.

Les êtres humains constituent la principale source d’alimentation des vampires et à ce titre rares sont ceux à encore jouir d’une certaine liberté. Toutefois il en existe encore un certain nombre. Certains vivent en nomades, d’autres sont assez éloignés des villes pour établir des campements fixes. La plupart fuient les vampires comme la peste, mais quelques-uns ont des contacts réguliers avec eux (résistance, terroristes, etc…).

Les vampires de ville se méfient grandement des libres que l'on ne peut envisager d'attraper sans craindre pour la sécurité des humains "civilisés". En effet, la pandémie Nécrosis, bien qu’en théorie endormie, est susceptible d’avoir quelques restes parmi les population libres. Dans le doute, aucun humain ou hybride libre ne saurait être acquis ou mis en vente sans être au préalable passé par une quarantaine et des examens médicaux et sanguins.

On trouve, sur le marché noir, toutes sortes de choses parfaitement illégales et plus ou moins dangereuses. Outre les denrées interdites telles que l’argent, vous pourrez vous y procurer -moyennant de fortes finances et les bonnes connaissances- des humains ou des hybrides arrachés à leur liberté et remis en vente sans être passés par les centre de dressage. (Attention, des test sanguins auront tout de même été effectués pour éviter de mauvaises surprises de Nécrosis) Cette pratique est illégale et risquée, mais comble les lubies de vampires amateurs de fougue et de sauvagerie indomptée. Sur ce même marché noir, il est possible de mettre la main sur des spécimens élevés en centres de reproductions et ayant tentés de s'enfuir. Leurs puces sont reprogrammées, leur dossier est modifié pour les rendre intraçables.

Certains d'entre eux, débarrassés de leur puce, sont vendus à prix d'or. Si vous perdez votre esclave, peut-être le retrouverez-vous là bas, mais dans quel état ? Il ne fait pas bon se faire mettre la main dessus par le marché noir…

Note : il est également possible d’y trouver des femmes, bien dissimulées et moyennement finance les plus téméraires peuvent s’octroyer quelques temps en leur compagnie. On ne s’achète pas une femme impunément de la même façon que l’on irait s’acheter un sac d’oranges. Pour le vendeur comme l’acheteur, la peine encourue s’ils sont démasqués est très lourde.

Les particules volatiles se transmettent par les voies respiratoires et contaminent le sang du malade, les humains touchés meurent en quelques jours. Comme son nom l’indique, le virus Nécrosis provoque des rapides nécroses au niveau des tissus fragiles tels que les muqueuses.

Parmis les autres syndromes, on trouve de violentes poussées de fièvre souvent accompagnées de délires hallucinatoires et l’incapacité de se nourrir ou de boire sous peine de vomissements. En outre, en cas de blessures non cicatrisées avant la contamination, la Nécrosis en empêche tout rétablissement : les cellules endommagées meurent, pourrissent et ne sont pas régénérées.

Le sang de vampire ne peut rien contre cette terrible maladie et ne peut transformer un humain contaminé.

Les esclaves sont tous pucés, et ce au plus tard avant la mise en boutique, pour plusieurs raisons :
• L’identification : une fois acheté ou cédé, un esclave est notifié comme appartenant à son nouveau propriétaire, et sa puce est mise à jour. En fonction des appareils utilisés pour lire les puces, on peut accéder à différentes informations : du dossier complet à (origine, âge, hybridation potentielle, suivi d’achat, traits de caractère, infractions potentielles, etc.), simplement, si l’esclave est déclaré comme volé ou non, s’il possède un permis et si celui-ci est en cours de validité. Le propriétaire peut aussi décider de mettre en accès libre certaines données concernant leurs esclaves. Un exemple parmi tant d’autres : autoriser les établissements gastronomiques à accéder directement à la liste d’allergies d’un mortel, ou les librairies à savoir quels genre de livres sont autorisés à l’achat par un esclave donné.
• L’accès à certaines zones : le propriétaire d’un esclave peut programmer la puce de celui-ci pour restreindre son accès à certaines zones. Ainsi, un esclave se faisant contrôler dans une zone où il n’a pas le droit d’être est raccompagné jusqu’au QG de la milice, et son propriétaire est appelé. Bien sûr, le vampire obligeant les forces de l’ordre à s’occuper de son esclave aura une caution à payer pour récupérer celui-ci.
• Les transports en commun : le propriétaire peut décider de faire avoir un abonnement directement dans la puce de son esclave, autant pour contrôler ses déplacements que pour s’assurer qu’il ne se fasse pas voler son abonnement.
• Le paiement : le propriétaire d’un esclave peut, à sa discrétion, créditer une certaine somme sur la puce de son esclave. Le paiement par puce est répandu, peut se calibrer comme le propriétaire le souhaite : montant maximum d’un coup, par jour, par semaine, mois, etc. En plus de la puce, il peut arriver que le paiement exige l’empreinte digitale de l’esclave ou son maître.

C'est dans ces arènes que s'opposent les esclaves, à l'image des gladiateurs d'autrefois. Mortels appartenant à un maître au nom duquel ils s'affrontent, les combattants sont d'ordre général des hybrides de combat qui doivent être recensés en tant que tels. Hors de question de placer dans l'arène un esclave lambda. (Pour rappel, les hybrides de combat classés comme étant dangereux doivent également porter une puce GPS.) Quelqu'un tentant de faire participer un esclave n'étant pas reconnu comme esclave de combat s'expose à des poursuites en justice ainsi qu'à une lourde amende.

Les esclaves de combat sont, comme tous les esclaves, protégés par la loi et ne peuvent donc être tués. Les combats à mort sont par conséquent proscrits dans ces établissements. S'il devait arriver qu'un esclave en tue un autre dans le feu de l'action, ce serait au propriétaire du tueur d'endosser cette responsabilité. Il s'exposerait ainsi à une peine d'esclavage, aussi les maîtres sont-ils très strictes à ce sujet.
Par contre, seul le propriétaire d'un combattant est tenu responsable de l'état de santé de celui-ci. Il est donc impossible de se tourner vers la justice si un esclave subit un dommage préjudiciable (autre que la mort) lors d'un combat. Si vous le mettez dans l'arène et qu'il y perd un oeil, c'est de votre faute. C'est le jeu.

Cette impossibilité de mise à mort ne prive pas les combats de violence, mais elle a surtout permis la naissance de "champions", des esclaves ayant gagné un nombre certain de combats avec brio, en faisant ainsi les coqueluches des arènes.
Les paris sont bien évidemment autorisés et même organisés par l'institution qui gère  les lieux, aussi les combats et combattants sont-ils scrupuleusement surveillés pour éviter tout dopage ou toute triche. Les esclaves subissent un examen avant le combat afin d'assurer qu'ils ne soient pas sous influence.

À l'inverse des arènes, les seules règles du marché noir sont celles du plus fort et de l'argent.
Ici, nul besoin d'être hybride de combat pour participer, n'importe qui peut être jeté dans l'arène. Certains diront que, dépourvus d'attributs spécifiquements dédiés à cet effet et d'entraînement, les combats n'en sont que plus fascinants et violents, mais tout est question de goût.
Les combats sont de tous genres, mais ils ont cette spécificité d'être particulièrement violents et la mort en est une issue régulière. On trouve du deux contre un, des combats opposant un hybride de combat à un esclave lambda dont le seul but -pour les parieurs- est de tenir aussi longtemps que possible avant de mourir, du mortel contre vampire, du vampire contre vampire ... Quoique vous cherchez, vous le trouverez. Certains participent même de leur  plein gré à  ces  combats dans le but de se faire de  l'argent, ou d'assouvir leur besoin de violence.

Les combats sont organisés par la mafia qui gère les paris et se fait également banque à l'occasion. Attention cependant aux intérêts, les mauvais payeurs ne  font pas long feu.

Ce document s’adresse à tout propriétaire d’esclave qui souhaiterait transformer celui-ci en vampire.

En préambule, nous rappelons que, bien que cela ne soit pas interdit, il est fortement conseillé d’attendre de ne plus être sous la tutelle de son propre créateur pour en devenir un. Créer un nouveau vampire est une responsabilité et ne doit pas être fait à la légère.


Il est important de considérer les valeurs morales d’un esclave, au delà de son physique, avant la transformation. Puisqu’il est voué à devenir un citoyen, il sera important de s’assurer qu’il s'intégrera dans la société. Ainsi, bien que cela ne soit pas interdit, il est déconseillé de choisir des esclaves dont le caractère ne serait pas en adéquation avec les valeurs vampiriques.

S’il s’agit d’un hybride, veuillez vous référer à l’annexe 1.


La transformation se fait en deux étapes simples :

• Ingestion de sang de vampire. Il est conseillé, en fonction de la corpulence de son esclave, de donner une dose d’au minimum un verre de vin, pouvant aller jusqu’à 50cl. Il faut s’assurer que le sang a été bien avalé, mais qu’il n’est pas encore digéré. Pour ça, il est préconisé que l’étape suivante aie lieu entre 10 minutes et 6h après l’ingestion.
  
• Fin de vie de l’esclave. Les moyens sont variés, mais il est conseillé, pour faciliter la transformation, de sélectionner des méthodes favorisant l’intégrité corporelle. Les méthodes conseillées sont : nuque brisée, étouffement, coup à la tempe (Retrouvez les vidéos explicatives sur le site de la mairie).
  

Il ne vous reste plus qu’à attendre que votre ancien esclave se réveille. Cette phase de transformation peut mettre jusqu’à 48h. Au delà, il faut considérer que la transformation est un échec.

Attention : en cas de décès définitif de votre esclave(1), et malgré la rareté de la chose lorsqu'il s'agit de transformer un humain, il faut faire une déclaration aux services sanitaires. Ceux-ci établiront s’il s’agit bien d’un échec de transformation. Si ça n’est pas le cas, vous êtes passibles d’une amende pour homicide d’esclave.


Une fois le jeune vampire réveillé, félicitations ! Il n’est cependant pas conseillé de relâcher ses efforts : le vrai travail commence à présent !

Le passage d’esclave à vampire est un réel chamboulement et il arrive que certains aient du mal à s’y faire dans un premier temps. Ils laissent alors parler la Soif de sang, et peuvent être complexes à tenir. S’il est de votre responsabilité(2) que votre progéniture s’intègre correctement à la société et prenne conscience de ses nouveaux pouvoirs.  Vous devez aussi bien lui apprendre à se tenir face à une source de sang (principalement les esclaves des autres) qu’utiliser un minimum ses pouvoirs.

Vous devrez également le déclarer à la mairie pour qu’il obtienne une identité et qu’on lui retire sa ou ses puces. Au passage, vous pourrez remplir une demande d’allocation, de manière à recevoir une aide qui vous permettra de prendre du temps pour vous occuper de votre progéniture.

En addition, si vous en faites la demande vous aurez droit à l’AJV (voir annexe 2). En l'inscrivant également à un Centre d'Insertion, des cours lui seront dispensés, ce qui vous permet de dégager du temps de travail pour vous occuper de votre progéniture.

Le rôle d’un créateur est crucial pour un jeune vampire. Au delà de l’accession à l’immortalité, il s’agit d’élever quelqu’un et d’en faire un citoyen qui saura s’intégrer à la société actuelle.

Pour toute question, n’hésitez pas à contacter la mairie de Copenhague, service jeune vampire.


Si vous souhaitez transformer un hybride, il faudra d’abord obtenir une autorisation, et ce quel que soit l’importance visible de l’hybridation de votre esclave. En premier lieu, il faudra vous rendre à la mairie pour retirer le dossier de demande de transformation. Là, les antécédents de votre esclave seront vérifiés avant que vous ne puissiez remplir la demande. S’il est considéré que votre esclave est dangereux (multiples arrestations par la milice), il vous sera simplement refusé la transformation.

Le dossier est composé de quatre parties, qui rapportent chacun une note sur 5. Il est nécessaire d’obtenir au moins 12 pour pouvoir transformer un hybride. Cependant, un 0 dans une des catégories entraîne un refus systématique du dossier.

• Motivations à la transformation : vous devez justifier votre envie de transformer un hybride, par lettre manuscrite entre une et trois pages. Vous pouvez adjoindre tout document justifiant votre envie, dans la limite de 10 pages.
  
• Examen médical et psychologique : pour s’assurer que votre hybride est apte à être transformé, il devra passer des tests médicaux et psychologiques. Les premiers consisteront en une évaluation de la santé générale, les seconds en minimum trois séances avec un psychologue ayant la qualification adéquate (liste sur le site de la mairie). Les deux rapports doivent être joints au dossier, et correspondre en tout point à la copie envoyée directement à la mairie.
  
• Test de dangerosité : si l’hybride est jaugé trop dangereux au naturel (par exemple certains hybrides générant des toxines, ou les hybrides de combat) la transformation sera automatiquement refusée. Il arrive dans certains cas que l’on vous propose de rendre votre esclave moins dangereux avant la transformation lorsque c’est possible (par exemple, dans le cas d’un hybride générant du poison, il est possible de stopper définitivement la production de poison, auquel cas l’hybride augmente ses chances d’être transformé).
  

Le temps de traitement est généralement de plusieurs mois. Il est donc fortement conseillé de s’y prendre en avance lors de la transformation d’un esclave. A partir de la date de délivrance de l’autorisation, celle-ci est valable un an. Si au bout d’un an l’esclave n’a pas été transformé, il faudra alors refaire l’intégralité de la démarche.


Tout vampire se décidant à transformer un esclave peut faire la demande pour toucher une Allocation Jeune Vampire (AJV). Cette allocation mensuelle peut être attribuée pendant toute la période où le créateur est responsable de sa progéniture. Cela permet au premier de dégager du temps pour s’occuper du second.

Si, en addition, vous faites suivre à votre progéniture les cours adéquats en Centre d’Insertion (liste des centres disponibles sur le site de la mairie), l’AJV est augmentée. Les Centres d’Insertion sont à la fois une manière d’apprendre aux jeunes vampires le fonctionnement de la société, les faisant gagner en indépendance sur des points par exemple administratifs (droits et devoirs du vampire, fonctionnement administratif du Danemark, etc.) et une manière de ne pas laisser un jeune vampire seul trop longtemps, sur les périodes où son créateur doit s’absenter.


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(1) Exceptionnel dans le cas d’un esclave humain, rare dans le cas d’un esclave hybride.
(2) Vous êtes légalement responsables de votre progéniture pendant 2 ans si celui-ci était humain, 5ans s’il s’agissait d’un hybride, ceux-ci ayant besoin en addition de dompter leur nature animale.